Crise au CNOSF : les anneaux olympiques pourront-ils s’en remettre ?

Elle a raison Sandrine Lefèvre de s’interroger à la fin de son article sur la capacité du CNOSF à « reconstruire un programme marketing (porté actuellement par le Cojo, le comité d’organisation des JO de Paris), une vision et surtout une équipe capable de rendre le mouvement attractif. C’est loin d’être gagné. »

Et d’avoir pointé en haut le malaise qui grandit en haut lieu : partenaire, CIO, ministère. « le ministère des Sports, contraint de multiplier les gestions de crises quand les problèmes s’accumulent dans les fédérations sportives, que le CNOSF devrait pourtant chapeauter ; le CIO, grand patron des Jeux olympiques, dont le représentant national des prochains Jeux (le CNOSF) se désagrège au fil des mois. » « Les partenaires aussi, alors que le CNOSF leur vend un projet de club France ultra-festif durant les Jeux. Beaucoup de fédérations sportives ont quant à elle tourné les talons et n’assistent plus aux (nombreuses) réunions, préférant se consacrer à la préparer des JO. »

Exit les principes fondamentaux de la charte olympique

Il est loin l’engagement à respecter la charte olympique et ses principes fondamentaux.

Le premier parle de philosophie de vie, de joie, de valeur de responsabilité, d’éthique, le second d’humanité de dignité.

1 – L’Olympisme est une philosophie de vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l’esprit. Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple, la responsabilité sociale et le respect des principes éthiques fondamentaux universels.

2 – Le but de l’Olympisme est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l’humanité en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine.

« C’est la guerre interne au CNOSF »

Depuis mardi et l’intervention de D Masseglia, on a franchi une étape dans la violence de la parole, ou plutôt des communiqués et prises de position sur les réseaux sociaux.
En effet, selon nos informations, le débat lors du CA a été très tendu mais n’a pas dérapé. En revanche, le communique de presse publié dans la nuit de mardi à mercredi par le CNOSF met dans la parole de la présidente le mot de Haine. Comment peut-on en arriver là ?

Karl Olive le frère de la présidente, est venu à son secours en publiant un tweet au vitriol. « In vino veritas » Denis Masseglia commence-t-il. C’est drôle parce que toutes les personnes qui ont côtoyé Denis Masseglia savent qu’il n’a jamais bu une goutte d’alcool de sa vie.

Amélie Oudéa-Castera « « le mouvement sportif ne peut en aucun cas se permettre de telles divisions à 14 mois des JOP et devant le monde entier. « 

Dans une vidéo publiée sur RMC tournée après le colloque organisé sur l’inclusion des personnes LGBT+ dans le sport. la ministre déclare « le mouvement sportif ne peut en aucun cas se permettre de telles divisions à 14 mois des JOP et le devant le monde entier.

Elle a raison notre Ministre, quel spectacle donné au monde entier, mais, plus proche de nous au monde fédéral, aux licenciés, aux dirigeants, aux bénévoles, aux pratiquants, aux jeunes, …. désastreux.

Vers un vote de confiance ?

Alors la suite ? un vote de confiance à l’assemblée générale, c’est ce que propose Philippe Bana le président de la FF Hand Ball dans l’équipe et le Parisien. Y a t il une alternative ? L’équipe cite de 2 noms celui de David Lappartient présidente de la FF Cyclisme et membre du CIO et Olivier Girault président de l’UNSS.

En septembre 2021 je prédisais un choc de culture voire une fracture (cf articles en lien en infra), on y est …

À lire

JO 2024 : clans, accusations, climat délétère… Au Comité olympique, une inquiétante guerre interne – Le Parisien / article réservé aux abonnés Sandrine Lefevre

A à perdre la tête l’équipe / article réservé aux abonnés Rachel Pretti