CNOSF : André Leclercq écrit au « Quatuor » « Pour la concertation et la transparence, c’est loupé. »

André LECLERCQ Président du Comité Français Pierre de Coubertin et Vice-président honoraire du Comité National Olympique et Sportif Français a de nouveau pris sa plume ce we pour écrire cette fois aux 4 administrateurs en charge de la gestion du CNOSF le temps du congé de la présidente.

C’est lui qui le 8 septembre dernier avait appelé les membres du CA « à revenir à la raison pour que le CNOSF retrouve son âme sous le regard que Pierre de Coubertin vous adresse de sa photo derrière la présidente. »

Nouvelle missive envoyée à tous les membres du CNOSF cette fois-ci le 19 septembre pour dénoncer le fait que « la crise au sein du Bureau et du C.A. devient désormais celle du mouvement sportif (à deux ans des Jeux !). » et d’inviter  le conseil d’administration du 22 septembre de faire face à cette situation exceptionnelle et de suggérer la convocation d’une assemblée générale pour stabiliser l’institution.

Le 25 septembre c’est à toutes les fédérations que s’est adressé A Leclercq pour les inviter à venir débattre de l’avenir du mouvement sportif le 13 octobre. La réunion qui s’est tenue à la FF Judo. Cette réunion qui a réuni 49 fédérations a permi d’apaiser des relations, les administrateurs présents s’étant engagés à plus de transparence.

Grosse colère cette fois ci avec le courrier adressé au « quatuor » en charge de la gouvernance du CNOSF avec copie aux membres du bureau.

Faisant référence à la réunion du 13 octobre, et les engagements de transparence et de concertation pris par « Sébastien et Michel. » (Sébastien POIRIER et Michel CALLOT) le président du Comité Français Pierre de Coubertin n’a pas maché ses mots

 » Nous nous sommes effectivement parlé, sans détour, sans ambages, à propos de la gouvernance du CNOSF. Chacun a pu s’exprimer librement et quand l’un parlait, les autres l’écoutaient. Nous avons terminé cette réunion en faisant confiance à l’institution, c’est-à-dire en actant le fait que le Bureau exécutif en tirerait les leçons pour ce qui est de la transparence et de la concertation.

Immédiatement après, le procédé pour torpiller le vote du conseil d’administration sur le dossier de la radio se voit qualifié de proche de la forfaiture. Pour la transparence, c’est loupé.
A la réunion du Bureau exécutif qui suit, une décision unilatérale est contestée (la désignation de Nathalie Péchalat comme présidente déléguée du Club France), non sur le fond, mais sur la forme. Pour la concertation, c’est loupé.

AUCUNE réflexion n’est élaborée ; pour ce qui est de tirer les leçons, c’est loupé. »

« Le CNOSF toujours absent de la vie sportive nationale »

dans la suite de son message A Leclercq porte l’estocade et  demande au quatuorde de faire « immédiatement preuve de transparence en autorisant l’accès aux comptes », sauf à démontrere  » que vous ne méritez pas la confiance sur vos engagements du 13 octobre et bien des fédérations auront envie de se réunir à nouveau, mais certainement pas dans un esprit de conciliation cette fois ! »

 » Toujours absent de la vie sportive nationale (« à quoi sert le CNOSF ? » s’interroge la presse), le CNOSF continue d’alimenter les faits divers. Didier Seminet porte une plainte qui mentionne « abus de confiance ». Des administrateurs s’en émeuvent et demandent l’accès aux comptes. Médiapart révèle un élément qui va dans le sens du soupçon d’abus de confiance. Une assistante de la présidente est mise à pied, ce qui en rajoute sur la curieuse gestion du personnel. La demande d’accès au grand livre des comptes est acceptée spontanément par le Bureau exécutif puis, dans un deuxième temps, vous la refusez…

L’histoire du CNOSF montre que les arguties juridiques pour repousser l’échéance ne tiennent pas. Les comptes seront évidemment examinés en interne ou en externe. Tergiverser revient à exacerber le doute et à accentuer l’état de crise du CNOSF.

Je ne m’intéresse ici qu’aux faits, à leur compréhension et à leur impact sur l’institution. Si vous ne faites pas immédiatement preuve de transparence en autorisant l’accès aux comptes, alors vous démontrerez que vous ne méritez pas la confiance sur vos engagements du 13 octobre et bien des fédérations auront envie de se réunir à nouveau, mais certainement pas dans un esprit de conciliation cette fois !« 

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