Faute de cap le CNOSF tourne en rond s’enfonce et prend l’eau

Il a fier allure le « navire «  du sport français avec sa proue orientée plein nord. Un bâtiment transparent inauguré la veille des JO d’Albertville en 1992 par N Paillou c’était il y a … un siècle, une époque que les moins de 50 ans n’ont pas connu.

Une époque où le capitaine du navire avait un but.   

Depuis cette époque le CNOSF a vogué de cap en cap, plusieurs candidatures avortées au JO, une bagarre permanente avec les ministres successifs des sports permettant à l’institution sensée aujourd’hui représenter le mouvement sportif d’avoir un but commun : ramener les jeux à la maison, faire front face à un / une ministre … Gérer  les querelles internes au sein du bureau ou du CA  tout en négociant ou s’opposant avec les ministres successifs a permis à D Masseglia d’éviter la crise interne et de ramener les jeux.

Autre époque autre pratique.

6 mois aprés l’élection de la nouvelle gouvernance on avait pointé quelques faiblesses  PPL sport, vote sur la parité, neutralité oubliée, rémunération des dirigeants, ….

Aujourd’hui le CNOSF avec l’éviction de son secrétaire général s’enfonce dans la crise.

Une ministre au top  / un CNOSF pas à la hauteur

«  c’est ballot , pour une fois qu’on a une ministre qui tient la route, c’est le CNOSF qui n’est pas à la hauteur «  me faisait remarquer ce fin connaisseur des institutions sportives.

Effectivement dommage que les planètes ne soient pas alignées. D’autant plus que les 2 femmes du sport français avaient de belles intentions.

Depuis la ministre des sports est sur tous les fronts, nombreux d’ailleurs ! (A lire JO 2024, «char à voile gate» et désordre à la FFF : la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, n’élude rien ) , quand la presse ne traite le CNOSF essentiellement sous l’angle des tensions internes.

Un CNOSF pour quoi faire ?

C’est bien la question qui est posée avec la mise en place progressive de la nouvelle gouvernance du sport. La nouvelle ministre l’a bien compris en déclarant lors du séminaire du 18 juillet la nécessité  « définir le positionnement de la direction des sport en tenant compte de la création de l’Agence,  clarifier l’articulation fonctionnelle entre ANS et direction des sports et fluidifier les relations de travail. »

Le mouvement sportif a t-il mesuré toutes les conséquences de cette nouvelle gouvernance. En lien direct avec l’agence nationale du sport pour les financements, en lien avec le ministère sur le contrat de délégation et le contrat d’engagement à quoi sert le CNOSF « moi président de fédé, je n’ai pas besoin aujourd’hui du CNOSF » me faisait remarquer ce président de fédération olympique …

Si les fédérations n’ont plus besoin du CNOSF que lui reste t il dans cette pèriode de pré jeux olympiques ? Les partenaires relèvent du COJO, l’héritage également (ce qui est une erreur à mon sens 

Pour moi l’héritage doit être porté l’Agence Nationale du sport #ANS et non le #COJO dont la mort est programmée le jour de l’héritage ! 

Le besoin d’une vision/ d’un cap  plus qu’un programme et une organisation

Nous avions des doutes sur le programme de la candidate devenue depuis présidente.

Nous avons été trés critique sur le vote des rémunérations

Nous étions dubitatifs sur la réorganisation

Nous sommes aujourd’hui inquiet suite au  récent épisode sur l’éviction du secrétaire général.

Toute cette période de tâtonnement va-t-elle maintenant prendre fin ? Nous sommes convaincus que le CNOSF doit se repenser dans cette nouvelle gouvernance., mais aussi accompagner les fédérations pour penser le sport dans un monde qui a profondément changé. Certes le CNOSF est un paquebot avec une forte inertie mais la promesse de la présidente était de  « révélons la France du sport ».  B Henriques promettait (En page 3 et 5 du programme)  unité, légitimité, crédibilité, efficacité, utilité, …  « Révélons la France du sport » Brigitte Henriques 

Est-ce encore possible ? est-ce déjà trop tard ? le CNOSF a son destin en main pour retrouver une boussole à moins de 2 ans des jeux.

Ces JO organisés sur le territoire national seront -ils suffisants pour sauver le modèle de l’olympisme à la française et fixer le cap ? Et c’est tout le mouvement sportif qui est impacté avec de façon inquiétante, pour l’instant, une grande tiédeur des français pour « leur événement » !!!

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