Crise au CNOSF : et maintenant …

Ce soir la présidente du CNOSF fera son retour sur le devant de la scène dans l’amphithéatre de la maison du sport Français devant les fédérations et membres du CNOSF. Une réunion de longue date pour présenter les actions du comité. Un retour anticipé, selon le Parisien celui ci était prévu en janvier. Un retour sans doute lié à un calendrier chargé où à la pression médiatique. Dans un récent article l’équipe annoncait que le nom de David Lappartient circulait pour résoudre la crise du Comité national olympique et sportif français. Toujours selon la même source « Quand on interroge les acteurs et connaisseurs du mouvement olympique, il est quasiment impossible de trouver une personne objective qui pense que Brigitte Henriques pourra rester présidente du Comité olympique français (CNOSF) après son retour aux affaires à la fin de son burn-out. »

Un retour dans une période cruciale pour le comité à 1 an et demi des jeux.

Dans un communiqué de presse, le comité annonçait que la présidente « sera notamment présente sur les différentes séquences institutionnelles du mois de décembre dont ce jeudi 8 décembre lors de la réunion d’informations et d’échanges avec les représentants des 109 fédérations et membres du CNOSF. Cette réunion se tiendra à 18 heures en présentiel à la Maison du sport français. La Présidente du CNOSF prendra également part au Conseil d’Administration de Paris 2024 le lundi 12 décembre au siège du Comité d’Organisation et présidera les réunions du Bureau Exécutif et du Conseil d’Administration du CNOSF les 13 et 15 décembre prochains, à la Maison du sport français. »

Le calendrier est chargé qui impose une représentation du CNOSF sans faille. Il y va de la crédibilité du mouvement sportif. Ce retour est une bonne nouvelle pour l’institution olympique qui doit retrouver rapidement de la serennité.

Toutefois ce retour s’annonce complexe pour la présidente qui a 2 épées de Damoclès au dessus de la tête.

Le CA du 15 décembre : le CA qui permettra de lever toute suspicion ?

Suite à la plainte de Didier Seminet ex secrétaire général « plainte pour « dénonciation calomnieuse » et « abus de confiance », preuves à l’appui. » 9 administrateurs ont adressé un courrier à la présidente B Henriques ( en congé) et au trésorier M Callot pour leur demander, « solennellement, au nom de l’éthique et de la transparence, d’avoir accès au Grand Livre comptable avec toutes les pièces justificatives qui y sont liées. »

Aprés avoir accepté, le quator en charge des affaires au CNOSF pendant le congé de la présidente a finalement refusé l’accés des 9 administrateurs aux comptes. Toutefois selon l’équipe, « En contact régulier avec un des auteurs de la demande, le trésorier du CNOSF, Michel Callot, explique qu’un audit a été lancé avant même les demandes et qu’il en présenterait les conclusions les 13 et 15 décembre. « La bombe nucléaire dont on nous parle, en tout cas je ne l’ai pas trouvée, dit-il. (…) Mais si des choses nous ont échappé, on ira les chercher. » »

Selon quelques indiscrétions Michel Callot travaillerait avec Eric Tanguy, administrateur, membre du bureau et président de la FF Volley Ball.

Est ce que les informations remises lors du CA du 15 décembre permettront de mettre un terme à cette suspicion qui nuit à l’image du CNOSF ?

L’audit en cours à la FFF …

Brigitte Henriques a toujours été claire sur les accusations issues de l’enquête du journaliste Romain Molina sur des cas de harcèlement sexuel au sein de la Fédération française de football quand elle en était vice-présidente. Invitée sur Europe 1 l’ancienne vice présidente de la FFF a indiqué que « La Fédération a prononcé un licenciement à l’encontre de l’entraîneuse incriminée. Donc ça montre bien qu’il n’y avait aucune volonté, et encore moins de ma part, d’enterrer quoi que ce soit », à propos d’Angélique Roujas, coupable d’avoir eu des relations sexuelles avec des joueuses mineures. « Au moment où les faits se sont déroulés, je n’étais pas présente à Clairefontaine », s’était elle justifiée. Entre temps le ministère des Sports lance un audit de la Fédération française de football, après les accusations contre son président Noël Le Graët. Un audit dont il serait bien que les conclusions soient rapidement connues pour lever tous les doutes.

Il est grand temps que le CNOSF retrouve toute sa serennité. Un CNOSF qui aujourd’hui Faute de cap tourne en rond s’enfonce et prend l’eau.

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