Retour sur le 14ᵉ Baromètre Sport-Santé de la FFEPGV en partenariat avec Ipsos Régis Juanico

Chronique Bougeons ! #22 : Retour sur le 14ᵉ Baromètre Sport-Santé de la FFEPGV en partenariat avec Ipsos le 4 février dernier au Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF)

3 chiffres m’ont marqué

  • 27% des Français ont fait plus de sport après l’été olympique et 62% des parents déclarent que les Jeux de Paris 2024 ont permis à leur enfant de découvrir de nouveaux sports.
  • 29% des parents interrogés ont renoncé à inscrire leur enfant à une activité physique en club par manque de moyens financiers. 20% des Français n’ont pas pu s’inscrire, eux ou leur enfant, dans un club par manque de place.
  • 29% des Français ne pratiquent jamais d’activité physique et sportive. Un Français sur deux peine à inscrire les 30mn d’activité physique par jour dans sa routine et 31% n’ont pas le temps.

Les chiffres recueillis dans ce baromètre sur une base déclarative sont cohérents avec ceux du baromètre des pratiques sportives en france 2024 avant les Jeux de Paris de l’Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire – INJEP

  • Environ 70% de la population française de plus de 15 ans déclare pratiquer au moins une fois dans l’année une activité physique et sportive. Dans le baromêtre IPSOS, ce pourcentage est en hausse de 17 points en 12 ans.
  • Le taux de pratique passe à 80% si l’on comptabilise aussi les activités physiques de mobilité douce ou active (déplacement quotidien à pied, au vélo ou à trottinette).
  • 60% des français pratiquent régulièrement au moins une fois par semaine (le baromètre IPSOS indique une pratique plus intense en 2024 avec plus de 4 heures par semaine contre 2h en 2014).
  • 42% des Français font au minimum 3 heures de sport par semaine, la dépense moyenne en faveur du sport est de 304€ par an.

Selon l’INJEP, 48% des Français déclarent avoir pratiqué une activité de marche (randonnée pédestre, marche nordique ou athlétique) et de la course à pied (footing trail).
J’ai insisté sur le fait que de grandes inégalité territoriales et sociales demeurent : 73% des cadres pratiquent régulièrement contre seulement 49% des ouvriers.
Plus largement, près de la moitié des personnes en situation de handicap ne pratiquent jamais d’activités physiques et sportives et les femmes, plus touchés tout au long de leur vie par la sédentarité et l’inactivité physique, pratiquent nettement moins que les hommes de façon régulière avec un écart de 4 points en 2024.
Les politiques publiques sportives doivent s’attaquer à ces inégalités dans la durée : les équipements sportifs sur l’ensemble des territoires et le soutien à l’encadrement sportif sont cruciaux de même que des dispositifs comme le Pass’Sport qu’il ne s’agit pas de fragiliser budgétairement, mais plutôt de consolider.

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