Et si c’était ça l’héritage de #Paris2024 ? L’activité physique adaptée en prévention de la perte d’autonomie par Régis Juanico

Chronique Bougeons ! #5 : l’activité physique adaptée en prévention de la perte d’autonomie.

#GCN2024 #GrandeCausenationale : et si en 2024, on faisait enfin de l’activité physique adaptée un pilier de la société du « bien vieillir » ? s’interroge Régis Juanico sur Linkedin

En 2040, il devrait y avoir 10,6 millions de personnes de 75 ans et + contre 6,1 millions aujourd’hui.

Selon les projections démographiques de la Drees et de l’Insee, on passerait de 1,4 million de personnes dépendantes en 2020 à 2 millions en 2040 et 2,4 millions de personnes en 2060.

La proposition de loi portant diverses mesures relatives au grand âge et à l’autonomie vient d’être adoptée en première lecture par l’Assemblée Nationale et le Sénat. Dans ce texte qui vise comme l’indique son titre 1er à renforcer « le pilotage de la politique de prévention de la perte d’autonomie », il n’y a pas un mot sur l’activité physique adaptée…

Avec deux millions de chutes de personnes de plus de 65 ans recensées chaque année, les chutes sont la première cause de mortalité accidentelle avec 10 000 décès.
 
Le coût annuel des chutes pour la collectivité est estimé à 1,5 milliard d’euros pour la seule Assurance maladie, hors Allocation Personnalisée à l’Autonomie et coût d’hébergement en Ehpad.

Comme l’indique la Haute Autorité de Santé dans son avis en juillet 2019 les personnes âgées actives sur le plan physique ont un plus faible taux de mortalité, toutes causes confondues, une plus grande capacité cardio-respiratoire et musculaire, des os renforcés et donc moins de risques de chuter.
 
L’activité physique chez les personnes âgées permet de limiter les démences séniles (Alzeihmer, Parkinson) de renforcer les fonctions cognitives et la mémoire, de prévenir et de retarder le déclin fonctionnel et donc de maintenir une autonomie dans la durée.

Enfin, l‘activité physique est recommandée chez tous les patients arthrosiques (10 millions de personnes) agit contre la douleur et permet d’avoir un cartilage de meilleure qualité.

Des avancées ont pourtant été votées par le Parlement, il y a deux ans. La loi du 2 mars 2022 sur la démocratisation du sport a étendu la prescription de l’activité physique adaptée aux « personnes en perte d’autonomie (bénéficiaires d’une aide à domicile ou en établissement, des personnes âgées ou handicapées) ».

L’article 1 de cette même loi a intégré « la pratique d’activités physiques et sportives et d’activités physiques adaptées » dans les missions d’intérêt général des établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS) et prévoit la désignation parmi les personnels « d’un référent pour l’activité physique et sportive ».

Le décret relatif à la désignation d’un référent dans les ESMS est bien paru le 17 juillet 2023, mais depuis plus rien… les établissements sont en attente d’un arrêté précisant la marche à suivre.

Alors en 2024, on se bouge enfin pour la prévention de la perte d’autonomie ?

Le texte de la proposition de loi :

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