Violation des règles antidopage et contamination. Stratégie de défense des athlètes à partir d’une analyse de cheveux et considérations générales. Prof Pascal Kintz et Laurie Gheddarb
À quelques semaines des Jeux Olympiques de Paris, l’antidopage mondial est en effervescence. Du fait de l’augmentation massive des contrôles inopinés chez les participants potentiels aux Jeux, il s’en est suivi une multiplication des contestations.
Ainsi, les demandes d’assistance à la suite d’un échec à un contrôle antidopage sont essentiellement le fait d’athlètes de haut, voire très haut niveau international, avec des dossiers instruits par des juristes majoritairement issus de la culture anglo-saxonne, dont le système judiciaire est basé sur le contradictoire.
« Le premier élément important dans le monde du dopage est la différence flagrante entre le nombre de résultats anormaux répertoriés par l’Agence mondiale antidopage (AMA) et les études épidémiologiques de prévalence. En effet, l’AMA rapporte, dans son bilan 2022 une prévalence à 0,77 % alors que l’une des études épidémiologiques les plus récentes évoque un niveau à 22,5 % . Dans ces conditions, il n’est pas surprenant que chaque dossier fasse l’objet d’investigations très soutenues de la part des autorités de l’antidopage, quitte à dénigrer les scientifiques agissant aux côtés des athlètes »
A lire
A la fin de l’article les auteurs citent l’USADA selon laquelle « Les règles mondiales antidopage doivent être réformées pour protéger les athlètes innocents : à travers des enquêtes approfondies et des études scientifiques minutieuses, nous continuons à voir de nombreuses manières par lesquelles les athlètes peuvent être exposés innocemment à des substances interdites,… »
Un article signé du Prof Pascal Kintz Cabinet X-Pertise Consulting et de Laurie Gheddarb Institut de médecine légale
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