Parjures : Denis Masseglia demande des explications au bureau et au déontologue de l’Assemblée Nationale.
La presse s’est fait l’écho de 7 signalements pour parjure transmis au juge par la présidente et la rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur les dysfonctionnements des fédérations sportives. Selon l’équipe du 25 janvier 4 autres noms auraient pu être concernés par des signalements mais finalement aucune poursuite n’a été engagée Bernard Laporte, Florian Grill, Brigitte Henriques et Florence Hardouin ne seront pas poursuivis pour parjure.
Selon nos informations, la présidente et la rapporteure ont reçu de la part de 3 témoins un message, argumenté et accompagné de pièces justificatives, pour souligner les doutes que pouvait présenter le témoignage sous serment de Brigitte Henriques devant la commission d’enquête. L’ancienne présidente du CNOSF indiquait notamment au sujet de l’affaire Fortepaule, qu’elle n’aurait pas fait d’attestation de moralité en sa faveur si elle avait été au courant des faits. Après l’annonce des signalements pour parjure, voyant que Brigitte Henriques n’y figurait pas et n’ayant pas de retour explicatif de la part de la commission, malgré une relance, 2 de ces témoins, dont Denis Masseglia (qui nous l’a confirmé) ont décidé de saisir le bureau et le déontologue de l’Assemblée Nationale. L’objet : connaître les critères qui ont prévalu pour que la commission procède aux signalements et comprendre pourquoi les 3 témoignages formulés n’ont pas été pris en considération concernant Brigitte Henriques. Comprendre pourquoi les députées n’ont pas souhaité que soit soumis au juge le soin d’examiner son éventuel parjure.
Il convient de rappeler que Denis Masseglia et André Leclercq ont saisi le Parquet National Financier pour une plainte contre X sur un éventuel abus de confiance afin de connaître les responsabilités et délits éventuels au sujet des anomalies financières relevées dans le cadre d’un audit du CNOSF, des frais d’avocats, de conseils en communication