CNOSF : Brigitte Henriques a-t-elle été poussée vers la sortie pour assurer le succès de la candidature aux JOPhiver2030 ?

Les langues se délient. Pour certaines personnes très très bien informées donc dans la confidence, il faisait peu de doutes que la France obtiendrait les JOP hiver en 2030. Tout commence quand Guy Drut déclare qu’il fallait que les deux projets en cours, celui de Rhône-Alpes et des Alpes du Sud fusionnent. « Si on y parvient, on a une petite chance, une chance, de les obtenir ». Une demande faite dès le début « Si la demande est faite seulement par les Alpes du Sud, cela ne marchera pas. Il faut une candidature réunissant les Alpes du Sud et les Alpes du Nord » cf l’équipe du 16 mai Drut invite à une fusion des candidatures des Alpes du Sud et de Rhône-Alpes pour les JO d’hiver 2030. Le travail de rapprochement avait débuté beaucoup plus tot que cette date fatidique du 16 mai où tout s’est accéléré.

Le CIO à la recherche de candidats

Il faut se souvenir que le CIO est dans la panade et a de plus en plus de mal à trouver des candidats pour l’organisation des Jeux d’hiver. En décembre dernier (2022), le CIO a été contraint de retarder le processus de candidature pour 2030 après que des projets de l’Espagne, du Canada puis du Japon se soient retirés en raison de problèmes nationaux, ne laissant que Salt Lake City dans la course – mais la ville américaine n’était en réalité intéressée que par l’accueil de 2034. Salt Lake City rejoint par la France et la Suède (dont le gouvernement a apporté les garanties d’Etat requises pour une candidature mi novembre) Le Parisien JO d’hiver 2030 : la Suède fait un pas de plus vers une candidature

A cette période la présidente du CNOSF est dans la tourmente. C’est d’ailleurs le 16 mai que Denis Masseglia s’exprime devant le CA du CNOSF et demande solennellement la démission de B Henriques après avoir annoncé déposer plainte au PNF contre X pour abus de confiance

L’action de D Masseglia une opportunité pour le CIO

Problème, Brigitte Henriques est-elle en mesure de porter une telle candidature ? Certains parmi les plus hautes instances internationale en doute fortement a fortiori avec les turbulences en cours au CNOSF. La déclaration de Denis Masseglia tombe comme du pain béni pour le CIO. Il n’y a plus qu’à pousser B Henriques vers la sortie et à installer D Lappartient homme providentiel, dont la priorité des priorités est de conduire les 2 régions à une candidature unique condition sine qua non pour gagner.

C’est d’ailleurs ce que reconnait David Lappartient dans une ITV à Ouest france (David Lappartient : « Dans le microcosme parisien, ça fait bien d’être contre les JO… » ).

A la question posée « Avez-vous été surpris par ce dénouement plus rapide que prévu ? »
« Surpris, non, car je connaissais la qualité de notre dossier, je savais quels étaient les points forts et points faibles de chaque candidature. Et je savais que notre candidature était la meilleure. On aurait été déçu si nous n’avions pas été en dialogue ciblé. Ce qui m’a surpris, c’est qu’on soit les seuls. » Tout en reconnaissant que tout reste à faire « Il nous reste un gros travail à faire. On était sur un avant-projet, il faut passer à un plan d’exécution. D’ici juillet, il faut finaliser et affiner les cartes des sites, aborder les transports, l’hébergement, les délais de livraison des sites.  »

Pas surpris non plus les 2 présidents de régions qui selon plusieurs témoins n’avaient aucun doute depuis la mi juillet de l’issue de la procédure.

Quant à la Suède, je vous invite fortement à lire cet article pour comprendre qu’elle n’avait une nouvelle fois aucune chance ( GamesBids Sweden’s Winter Olympics bid snubbed by the IOC again, and again. Is it personal ? ) La Suisse quant à elle n’y comprend plus rien et relève les incohérence du CIO « La démocratie n’est plus une force, elle devient une faiblesse au moment où le CIO veut de l’autorité. » (Le matin.ch)

Une candidature politique

J’avais vu juste lorsque mi juillet j’écrivais que la candidature aux JO d’Hiver était politique, un article dans lequel je mettais en avant les avantages pour David Lappartient de porter cette candidature.

Ou va s’arrêter l’ascension olympique de David Lappartient qui réalise un sans faute ? Dans l’interview à Ouest France le président du CNOSF ne cache pas ses ambitions. « Le président Thomas Bach pourrait prolonger en 2025 et la question pourrait ne pas se poser en 2025 mais ultérieurement. Il sera alors temps d’y répondre. Mais oui, d’une manière générale je veux travailler pour le mouvement olympique, on verra les circonstances. »

L’histoire retiendra que la vie du mouvement sportif aura été animée pendant 15 ans par les candidatures et organisation des jeux olympiques. Une bonne ou une mauvaise chose pour les clubs sportifs ? J’y reviendrai dans un prochain article.

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