Sport santé : « L’Assurance Maladie n’a pas vocation à  rembourser l’ensemble des activités  ayant des externalités positives sur la santé »

Alors que la plupart des programmes sport à la présidentielle font la part belle au sport santé : prise en charge des premières consultations médico-sportives, bilans de santé avec la prise en compte de la pratique physique et sportive, financement d’une offre santé loisirs, il convient de rappeler que selon la doctrine de l’assurance maladie  » La dispensation de l’APA ne fait pas l’objet d’une prise en charge par l’Assurance Maladie. L’Assurance Maladie n’a pas vocation à  rembourser l’ensemble des activités  ayant des externalités positives sur la santé  ».

C’est ce qu’a rappelé la Direction de la Sécurité  Sociale lors d’un comité de pilotage en novembre dernier sur la stratégie nationale sport santé.

« L’APA est différente d’une pratique sportive ordinaire »

L’APA est différente d’une pratique sportive ordinaire rappelle la direction de la sécurité sociale. Elle est destinée aux personnes ne pouvant pas réaliser une activité  physique dans des conditions classiques (personnes fragiles,  âgées, en situation de handicap ou porteuses de pathologies chroniques).

Les apports de la loi démocratiser le sport en France

La loi a renforcé La prescription de l’activité  physique adaptée

L’inactivité physique coute 140 milliards d’euros par an

Selon une publication du ministère de la transition écologique l’inactivité  physique en France peut  être estimée à 140 milliards d’euros par an.
Le coût  évité  par personne inactive qui deviendrait définitivement active serait de 840 € par an pour une personne agée de 20 à 39 ans, de 23 275 € par an pour une personne  agée de 40 à 74 ans. Plus de 90 % de ces montants sont liés au coût social de mortalité , environ 5 % au coût des pertes de bien- être liées à  la maladie et le reste aux dépenses de soins.

L’avenir nous dira si la doctrine de l’assurance maladie peut évoluer.