Sport à l’université : le SNEP-Fsu et le SNESUP-Fsu dénoncent la dégradation des conditions de travail et d’étude

Le SNESUP-FSU et le SNEP-FSU déplore dans un communiqué un manque de moyens et une dégradation des conditions de travail et d’étude.

Rassemblées lors d’assises du sport à l’université, une centaine de personnes s venu·es d’INSPE, d’UFR STAPS et des SUAPS-GE de toute la France se sont réuni·es durant deux jours à l’université de Rennes 2.

26 % des étudiant·es pratiquent alors que, selon plusieurs enquêtes, près de 70 % souhaiteraient le faire

Aujourd’hui, faute de moyens et de reconnaissance, même si nombre de discours s’accordent sur l’importance de la pratique du sport à l’université, seul·es 26 % des étudiant·es pratiquent alors que, selon plusieurs enquêtes, près de 70 % souhaiteraient le faire. »Aujourd’hui, faute de moyens et de reconnaissance, même si nombre de discours s’accordent sur l’importance de la pratique du sport à l’université, seul·es 26 % des étudiant·es pratiquent alors que, selon plusieurs enquêtes, près de 70 % souhaiteraient le faire. »

Par ailleurs, en STAPS, le nombre d’étudiant·es a doublé depuis plus de 10 ans sans que le nombre de postes évolue en conséquence. Enseignant·e, enseignant·e-chercheur/se, professeur·e de sport à Jeunesse et sport , souffrent d’une absence de vision politique ambitieuse pour le sport. Celle -ci engendre une perpétuelle adaptation des contenus, des formations, et une instabilité des parcours de formations des étudiant·es dans les métiers du sport.

Au-delà de leurs problématiques spécifiques, ils et elles font tous et toutes le constat de la dégradation généralisée des formations qu’ils et elles mettent en œuvre, de la surcharge de travail et de l’épuisement des équipes pédagogiques.

Les universités sont en train de voter des budgets rectificatifs pour l’année 2023. Les informations qui remontent sont particulièrement inquiétantes. Les collègues, comme nombre de présidences d’université, font notamment état de déficits, de ponction dans les fonds de roulement quand ceux-ci le permettent encore au détriment d’investissements prévus, en particulier pour la rénovation des bâtiments, et de gels de postes pour l’an prochain. Dans ce contexte, nous réaffirmons que la non-compensation de la totalité des mesures salariales décidées par le gouvernement – qui s’ajoute à des hausses de charges dues à l’inflation, notamment des coûts de l’énergie – n’est pas supportable. Les fonds de roulement de tous les établissements ne seront pas suffisants pour y faire face et déjà plusieurs d’entre eux mettent en place des mesures d’austérité drastiques (baisse de 20 % des dotations des composantes, gel de 50 % de la campagne d’emploi, incapacité à assumer les indispensables dépenses de maintenance, décalage dans la mise en œuvre des plans pluriannuels d’investissement (PPI), etc.).

« Depuis près de 20 ans nous faisons toujours davantage avec moins de moyens au détriment de nos conditions de travail du personnel, de la formation des citoyens et citoyennes et des forces vives de notre pays : nous sommes arrivé·es au bout et les conséquences du manque de moyens chronique de l’université auront et ont déjà des répercussions délétères sur le développement de notre société. » indique le communiqué

Le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche a besoin d’un plan d’investissement ambitieux et non d’une gestion court-termiste. À l’heure où les débats parlementaires sur le budget vont commencer, le SNEP-FSU et le SNESUP-FSU réaffirment l’impérieuse nécessité d’une rallonge budgétaire de 200 M€ pour finir l’année 2023 et d’une hausse de 4,2 Md€ pour la MIRES en 2024.

Lien vers le site du SNEP

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