« La revalorisation de l’EPS apparaît ainsi comme l’enjeu majeur de l’héritage olympique. » écrivait la semaine dernière les rapporteurs MM. Stéphane Peu et Stéphane Mazars dans leur rapport sur la « Mission d’information sur les retombées des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 sur le tissu économique et associatif local ».
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Revaloriser l’EPS : un enjeu majeur de l’héritage, pour l’instant c’est raté
Entre le ministre de l’éducation nationale certes sur la sellette qui zappe la journée olympique pour annoncer des mesures de transition écologique pour l’école et son directeur général de l’enseignement scolaire qui place la rentrée scolaire 2023 sous le signe de l’olympisme et du paralympisme sans une seule fois citer l’EPS … ce n’est pas gagné
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Le dispositif une école, un club perdu en route
En passant la mesure phare « Une école – Un club » qui consistait à mettre en place une relation forte entre une école et une association sportive partenaire de proximité n’est pas citée dans la fameuse circulaire de rentrée. Et pourtant, » Ce partenariat sera l’occasion de renforcer l’ouverture de l’école, de préparer l’accueil des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et de favoriser la rencontre entre la communauté éducative et les talents sportifs de proximité. Il a vocation à être élargi à tous les temps de l’enfant, scolaire, périscolaire et extrascolaire. » indiquait la circulaire une école un club, mais c’est vrai c’était en janvier 2022 une éternité.
Dans ces conditions comment peut-on faire nation ou faire société par le sport ?
Alors que tout le gratin des « décideurs du sport » sera réuni lundi à l’INSEP ajourd’hui par la ministre des sports pour « Dresser un premier bilan de l’année écoulée, et partager les priorités d’actions pour l’année à venir. » avec 2 sujets :
- Comment les grands évènements peuvent contribuer à construire une nation sportive ?
- Comment le sport peut contribuer à faire nation ?
Espérons que l’EPS ne soit pas une nouvelle fois oubliée.