Interrogé dans le cadre de la mission parlementaire conduite par Régis Juanico, le CNOSF était représenté par Mme Marie-Françoise Potereau, vice-présidente en charge de Paris 2024 et de la mixité au Comité national olympique et sportif français (CNOSF) assisté de Stéphane Goudeau, conseiller de la pdte CNOSF, M. Paul Hugo, CNOSF. Le CNOSF revendique l’héritage des JO.
« les jeux ne sont pas une fin en soit », « notre enjeu c’est de construire l’héritage, c’est de transformer le sport en France » S Goudeau
Pour le conseiller de la présidente, « notre enjeu il est de construire l’héritage cet héritage qu’on qualifie d’immatériel ». Le CNOSF qui souhaite que le sport soit grande cause nationale du prochain quinquennat et qui veut organiser une cop du sport en 2023 selon P Hugo pour mobiliser l’ensemble des acteurs pour la réussite de l’héritage
« on n’est pas aujourd’hui suffisamment acculturé à ces enjeux des JO » Marie-Françoise Potereau
« On veut impacter un changement » martèle la vice présidente mais de modérer ses propos en constatant que « on n’est pas aujourd’hui suffisamment acculturé à ces enjeux des JO » , » dans une fédération on manque de savoir faire parce que on a trop été acculturé à la compétition et non pas à cet engagement que le sport apporte en dehors de la compétition »
» des accords nationaux à passer » S Goudeau
Quelles solutions pour réussir cet héritage ? A écouter les représentants du CNOSF, pour l’instant rien n’a vraiment dépassé le stade des bonnes intentions.
Le conseiller de la présidente fait plusieurs fois référence aux engagements de la candidature dans ses propos … et se pose la question (!) comment s’organiser et de faire un certain nombre de propositions …
« il faudrait que nous peut être mouvement sportif on ait des accords nationaux avec des associations représentatives de collectivités ou d’élus » et de citer la carte passerelle en s’interrogeant de savoir si l’AMF relaye le dispositif auprés des collectivités …
« j’ai l’impression qu’on manque d’accords nationaux »
« On a une organisation à mettre en place » « on a un travail d’optimisation à faire »
Toujours le conseiller de la présidente de s’interroger sur le role du CNOSF pour faire connaitre tous les dispositifs, de réfléchir tout haut à des coopérations locales par thématiques. « Quelle dynamique mettons en place au niveau territorial ? » et de considérer « qu’il faut arriver à mettre par projet autour de la table par thématique, les différents acteurs, le CDOS, …
« Y aurait peut être quelque chose à faire … / … de dire s il vous plait dans les territoires et de décliner tous les dispositifs en souhaitant que chacun relaie auprés des acteurs. »
Effectivement « il y a un cap à passer » comme l’a rappelé à plusieurs reprises le conseiller.
« on pourrait se dire n’y a t il pas une rationalisation du calendrier à faire , mutualiser le calendrier une bonne piste de travail »
Et l’inénarrable conseiller de lister tous les dispositifs journée, semaine olympique, sentez vous sport, semaine européenne du sport , et de constater qu’il y une rationalisation à faire un ou deux évènements plutot que plusieurs …
Effectivement, mais il va falloir accélérer parce à ce rythme les jeux seront passés et l’héritage aura fondu …
Tout devrait s’accélérer, le CNOSF venant juste aprés 6 mois de mettre en place sa nouvelle organisation. Pour ce qui concerne l’héritage, le projet n’est visiblement pas encore abouti. Et c’est d’ailleurs selon moi à l’agence de porter l’héritage et non au CNOSF Si on rate les jeux de Paris 2024, ne ratons pas leur héritage !