Enquête (actu.fr) Efficace contre les maladies, pourquoi l’activité physique n’est-elle pas remboursée ?
Utilisée en complément des traitements traditionnels, l’activité physique est un bon remède pour soigner les longues maladies. Mais les pouvoirs publics refusent son remboursement.
L’amendement Fourneyron ne suffit pas. Valérie Fourneyron se souvient du genre d’arguments pour éviter un quelconque remboursement : « On ne va tout de même pas leur payer la licence de sport ou leur rembourser cinq fruits et légumes par jour. »
« Ce qui bloque, c’est le modèle économique… « constate Mathieu Legraverend, diététicien et enseignant en activité physique adaptée dans la Manche.
Des initiatives (et des inégalités) un peu partout.
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Une expérimentation en cours
A noter que l’Arrêté du 27 mai 2020 relatif à l’expérimentation d’activité physique adaptée (APA) pour les patients cardio-vasculaires « As du Cœur » prévoit que 10 établissements vont orienter leurs patients vers la pratique d’une activité physique adaptée : 5 en région PACA, 1 en Bretagne, 2 en Rhône-Alpes, 1 en Centre-Val-de-Loire et 1 en Occitanie.
Ce dispositif inédit, d’une durée de 5 mois, comprendra des séances d’endurance, de renforcement musculaire ainsi que des séances à réaliser en autonomie. 2 séances initiales individuelles, puis 2 séances collectives hebdomadaires seront proposées à chaque participant, soit un total de 40 séances.
A terme, l’objectif est de permettre la prise en charge de l’APA, par l’Assurance Maladie, pour toutes les personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD) dans le cadre du sport sur ordonnance.
