Brigitte Henriques « J’ai toujours fait ce qui était en mon devoir, en signalant à plusieurs reprises ou en accompagnant les victimes »
Nouvel épisode dans la crise au CNOSF. Aprés la conférence de presse organisée hier en présence de son avocat Maitre Arash Derambarsh pour dénoncer « une insistante campagne de déstabilisation » Brigitte Henriques a adressé un mail aux membres du CNOSF. Elle indique avoir » corrigé les fausses informations mentionnées dans ce courrier « , le courrier de l’ancien président du CNOSF Denis Masseglia envoyé au Trésorier général, Michel Callot, et la Secrétaire générale, Astrid Guyart, concernant « une affaire datant de l’époque de mon mandat à la Fédération française de football et pour laquelle j’ai déjà eu l’occasion de répondre, à plusieurs reprises ». Le contenu du courrier n’a pas été révélé pour l’instant.
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» J’ai toujours fait ce qui était en mon devoir, en signalant à plusieurs reprises ou en accompagnant les victimes »
« Vous connaissez mon engagement sans faille dans la lutte contre les violences ou les faits de harcèlement sexuel ou moral ; avec les élus qui m’entourent, nous en avons fait une priorité de notre mandat » . »j’ai toujours fait ce qui était en mon devoir, en signalant à plusieurs reprises ou en accompagnant les victimes (comme signaler au Procureur de la république via mon chef d’établissement des faits graves dans le cadre de mes fonctions d’enseignante) ou encore en intervenant personnellement à chaque situation qui l’exigeait lorsque j’étais vice-présidente à la FFF. » écrit Brigitte Henriques
Le mail de la présidente
Mesdames les Présidentes, Messieurs les Présidents,
Mesdames les Administratrices, Messieurs les Administrateurs,
Alors que le Comité national olympique et sportif français, ses élus et ses équipes, sont fortement mobilisés pour la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et de son héritage, nous déplorons une incessante campagne de déstabilisation depuis plusieurs mois avec pour objectif de fragiliser son exécutif et notamment sa Présidente.
Il y a quelques jours, le Trésorier général, Michel Callot, et la Secrétaire générale, Astrid Guyart, ont reçu un courrier de la part de l’ancien Président du CNOSF. Celui-ci m’a été transmis afin que je puisse apporter toutes les explications nécessaires. Sans entrer dans les détails, ce courrier concerne une affaire datant de l’époque de mon mandat à la Fédération française de football et pour laquelle j’ai déjà eu l’occasion de répondre, à plusieurs reprises, précisément et factuellement.
Cette nouvelle tentative de déstabilisation de notre exécutif a été évidemment évoqué lors du Bureau exécutif exceptionnel qui s’est tenu ce lundi 3 avril. L’échange qui en a suivi entre élus nous a conduits à organiser une conférence de presse hier en fin d’après-midi, afin de présenter aux médias un plein éclairage de la situation actuelle.
Dans une volonté de transparence, j’ai donc pu rappeler les faits de manière précise aux représentants des médias présents. J’ai également corrigé les fausses informations mentionnées dans ce courrier. Mon conseil, présent à ma demande, a rappelé les différentes plaintes déposées pour cyberharcèlement et diffamation publique concernant ce sujet et d’autres, et a réaffirmé ma détermination à réagir fermement.
Vous connaissez mon engagement sans faille dans la lutte contre les violences ou les faits de harcèlement sexuel ou moral ; avec les élus qui m’entourent, nous en avons fait une priorité de notre mandat.
Pour ma part, dans le cadre de mes différentes fonctions, j’ai toujours fait ce qui était en mon devoir, en signalant à plusieurs reprises ou en accompagnant les victimes (comme signaler au Procureur de la république via mon chef d’établissement des faits graves dans le cadre de mes fonctions d’enseignante) ou encore en intervenant personnellement à chaque situation qui l’exigeait lorsque j’étais vice-présidente à la FFF.
Après plus de 20 mois d’attaques et de calomnies, et à moins de 500 jours des Jeux olympiques et paralympiques, il est nécessaire d’y mettre un terme afin de protéger à la fois l’institution que je préside et l’ensemble de ses collaborateurs.
Nous devons être collectivement tournés vers la réussite des projets du mouvement sportif français.
Nous sommes pleinement mobilisés pour que nos athlètes performent, que nos fédérations et nos territoires soient accompagnés au mieux dans cette magnifique aventure.
Nous devons construire cet héritage durable pour le CNOSF et pour le mouvement sportif.
Nous devons préparer nos clubs, nos éducateurs, nos bénévoles à l’afflux de licenciés à la rentrée sportive 2024.
Ces sujets majeurs pour nos fédérations et nos territoires sont à l’ordre du jour du Conseil d’administration du 13 avril prochain ; ils seront également abordés lors de notre Assemblée générale du 25 mai prochain.
Parallèlement, afin de renforcer la transparence nécessaire pour nos institutions, en complément des démarches de compliance déjà engagées au sein du CNOSF, j‘ai proposé, lors du dernier Bureau exécutif, la mise en place d’un Conseil restreint de surveillance ; son objectif, en lien avec le Trésorier général, sera de superviser l’action du CNOSF en fonction de l’actualité et de la sensibilité des sujets ; sa composition, son fonctionnement et le cadre de ses missions feront l’objet d’échanges lors du prochain Conseil d’administration et lors de notre Assemblée générale.
D’autres mesures seront également soumises à votre analyse et approbation lors de ces deux rendez-vous.
Très sincèrement, j’espère que nous retrouverons rapidement et définitivement un climat apaisé.
Je me tiens à votre disposition pour poursuivre nos échanges sur ces questions et, plus largement, sur les projets du CNOSF.
Je tiens à vous remercier, chères présidentes, chers présidents, chères administratrices, chers administrateurs, pour votre soutien et votre pleine mobilisation au service du CNOSF et du mouvement sportif français.