Le poids socio-économique du tennis en France : un écosystème majeur en transformation
Avec 1,5 milliard d’euros d’impact économique et plus de 1,2 million de licenciés, le tennis et ses disciplines associées forment l’une des filières les plus structurantes du sport français.
Portée par une dynamique de diversification et un engagement sociétal fort, la FFT s’impose comme un acteur majeur du développement territorial, social et économique selon cette étude du CDES.
L’étude menée par le CDES pour la Fédération Française de Tennis (FFT) dresse un panorama complet du poids économique, social et sociétal du tennis, du padel, du pickleball, du beach tennis et du paratennis en France.
Avec 1,5 milliard d’euros de poids économique total, la filière constitue un pilier du sport français : les clubs représentent 468 M€, les licenciés 575 M€, les tournois 240 M€ (dont Roland-Garros, Rolex Paris Masters et Alpine Paris Major), et le siège fédéral et ses entités 223 M€.
Le tennis repose sur une structure d’emploi solide : plus de 7 255 ETP salariés dans les clubs, complétés par 3 645 travailleurs indépendants, tandis que 73 % des clubs sont employeurs. Le bénévolat joue un rôle déterminant avec plus de 77 000 bénévoles, représentant 28 millions d’heures annuelles, valorisées à 483 M€.
Une féminisation en progression
L’étude souligne également une féminisation en progression, même si les hommes restent majoritaires (70 %). Les femmes constituent 36 % des bénévoles, 18 % des salariées et 17 % des enseignantes, tandis que 41 % des postes dirigeants en clubs sont aujourd’hui féminisés.
A lire
Les disciplines associées sont en plein essor :
• 40 % des licenciés adultes ont pratiqué le padel au moins une fois dans l’année ;
• 11 % des clubs proposent du padel, 14 % du pickleball ;
• 36 % envisagent d’ajouter une offre pickleball et 29 % une offre padel.
Le padel est surtout porté par les grands clubs, tandis que le pickleball offre des perspectives de développement plus homogènes grâce à son coût d’installation plus faible.
