C’est finalement ce qui ressort de la réunion organisée à l’initiative de André LECLERCQ Président du Comité Français Pierre de Coubertin jeudi 13 octobre à la maison du Judo. Le Président du Comité Français Pierre de Coubertin avait invité les fédérations sportives à venir débattre de l’avenir du mouvement sportif face à la crise qui secoue la gouvernance du CNOSF suite à l’éviction par le CA du secrétaire général.
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49 fédérations présentes
Aprés avoir rappelé les faits (cf papier ci dessous) A Leclercq a laissé la parole circuler. A noter que plusieurs soutiens de la présidente du comité olympique (CNOSF) comme le trésorier Michel Callot ou le vice-président Sébastien Poirier étaient là pour contribuer et écouter. B Henriques n’était pas présente. Elle a annoncé dans la semaine la volonté de prendre du repos.
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Chacun a pu s’exprimer s’écouter. Une réunion apaisée qui a duré 4 h 15. Stéphane Nomis a dit sa souffrance d’être tenu à l’écart des décisions du CNOSF et a demandé à assumer pleinement ses missions dans le respect de tous.
André Leclercq tire 2 leçons de cette réunion
« La première est que, réunis pour parler de la division du mouvement sportif, nous avons vécu un bon (beau) moment d’unité grâce au respect de chacun. Cela fait du bien et apaise les tensions au profit d’un traitement raisonnable et raisonné d’une crise dont nous voulons, tous, sortir. La seconde est qu’il y a un vainqueur : le CNOSF. Toutes les critiques, même sévères, ont démontré que nous voulons que notre institution soit forte, qu’elle soit fière de respecter ses missions telles que je les ai rappelées dans mon texte. «
Pour d’autres participants cette réunion a permis de mettre en évidence un « Large et triste consensus des présents dont les membres du CA sur le mode de gouvernance de la présidente : élus traités comme des salariés, surveillance accrue, pas de concertation, pas d’écoute, prise de décision et nomination sans consultation … « . D’autres parlent d’un vrai problème de communication avec un mélange entre la communication personnelle de la présidente et la communication institutionnelle du CNOSF.
Message entendu
Pour Michel Callot trésorier du CNOSF et soutien de B Henriques cité par RMC « Ce qu’il en est sorti, c’était sans doute la nécessité pour Sébastien Poirier et moi-même de pouvoir entendre les messages portés par un certain nombre de fédérations, entendre aussi les encouragements d’autres fédérations. S’imprégner aussi d’une inquiétude assez normale dans le mouvement sportif et qui nous responsabilise par rapport aux actions à conduire dans les prochains jours et les prochaines semaines »
Reste à la gouvernance du CNOSF de prendre en compte ces demandes. La balle est dans le camp de la présidente. Pour André Leclercq « Le sport français est toujours fractionné, mais il se donne une chance de ne plus l’être. Il a envie de réparer ses blessures. »
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