Le poids économique du sport dépend de la méthodologie retenue et donc du mode de calcul !
En 2019, le service statistique ministériel a refondu l’estimation de certains postes des comptes en tenant compte de l’évolution des sources statistiques mobilisables. Cette nécessaire refonte méthodologique, réalisée avec l’aide de la Direction générale des finances publiques (DGFIP), a porté sur les dépenses des administrations publiques locales. L’édition 2020 du « Poids économique du sport » décrit ainsi l’économie du sport au regard des dernières données et méthodes disponibles (données 2018). » Les travaux d’expertise menés pour améliorer le mode de calcul de la dépense sportive nationale ont fait apparaître en premier lieu que l’estimation des dépenses des collectivités locales pouvait être améliorée par l’utilisation de données nouvelles : la Direction générale des finances publiques (DGFIP) dispose désormais des montants croisant la fonction et la nature des dépenses effectivement déclarées par les collectivités. L’INSEE publie désormais chaque année4 sur la base de cette source une décomposition des dépenses des administrations publiques suivant une nomenclature internationale : la COFOG (Classification of the Functions of the Government) ou en traduction française la CFAP (classification des fonctions des administrations publiques » source Poids économique du sport – Édition 2020 Méthodologie
Ceci explique les différences dans le tableau ci dessous entre 2015 et 2018. Cette différence est particulièrement flagrante pour les collectivités territoriales. L’utilisation de ces données nouvelles a conduit en 2019 à revoir à la baisse l’estimation de la dépense sportive des collectivités territoriales à 7 Md€, contre plus de 12 Md€ en 2014 selon la méthode utilisée dans la dernière publication du « Poids économique du sport ».
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