Pourquoi la profession de maître-nageur, en pénurie, perd un peu plus de son attrait chaque année ?

Piscines municipales, plages, espaces de baignade… Il est de plus en plus difficile pour les mairies et collectivités locales de recruter des maîtres-nageurs.

extraits

Au-delà de l’aspect purement financier, la pénurie de maîtres-nageurs n’est pas sans lien avec la pandémie de Covid-19. Celle-ci a engendré de nombreuses annulations de formations pour les apprentis maîtres-nageurs, selon la FMNS, et de fait une diminution du nombre de personnes qualifiées pour les trois derniers étés et celui en cours.

« La formation de maître-nageur-sauveteur, qui dure un an, est très difficile. Il faut des bases techniques assez importantes en natation, ajoute Maxime Villa. Lors du final, il y a une épreuve d’apnée, un 200 mètres nage libre chronométré et un mannequin à ramener sur 100 mètres. » Résultat à Sedan cette année, seulement trois jeunes sur dix candidats ont eu le diplôme, « dont deux mineurs qu’on ne pouvait pas faire travailler ».

Sarah Béché, directrice adjointe du centre aquatique L’Aquatis à Fougères (Ille-et-Vilaine), pointe le coût de cette formation : « entre 4 000 et 9 000 euros »

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