75 % des piscines ont des difficultés pour recruter les MNS… une pénurie prévisible et toujours pas réglée.

Il y a 3 mois je commençais cet article comme ça pour annoncer une enquête commanditée par le cabinet de la ministre.

« Si on attendait des résultats probants de notre ministre des sports c’est bien sur le sujet des piscines. Qui était mieux placée que la ministre qui, avant de prendre le poste avait été chargée par le premier ministre d’une mission interministérielle sur l’amélioration à apporter à l’apprentissage de la natation à l’école. (Une mission dont on n’a pas trouvé le rapport d’ailleurs).  »

Une situation alarmante

L’enquête a parlé et les résultats sont catastrophiques. « 40% ont des difficultés à garder leurs MNS, 75% ont des difficultés de recrutement, que ce soit sur des postes de permanents, de vacataires ou de saisonniers. 10% des postes de surveillants saisonniers sont restés vacants l’été 2021. »

L’étude révèle que près d’1/3 des exploitants interrogés sur le territoire français ont des difficultés à garder leurs MNS en poste.
Les causes principales sont :
• Le salaire
• la précarité de l’emploi (temps partiels, contrats
réduits, CDD)
• problème de titularisation dans la FPT
• les horaires décalés…

Une situation connue de longue date.

Comme nous l’indiquions dans cet article Pénurie de MNS : une enquête (commanditée par le cabinet de la Ministre) pour contenir la tempête dans les bassins la pénurie des MNS est un sujet qui avait été traité lors de La conférence nationale de consensus (20, 21 et 22 janvier 2020 au CREPS de Reims).

Comme le souligne Denis Foehrle de la FNMNS dans l’article de localtis Pénurie de maîtres nageurs sauveteurs : un constat accablant, des solutions émergentes (banquedesterritoires.fr) « C’est un métier en tension depuis quelques années ». Axel Lamotte, secrétaire général adjoint du SNPMNS évoque une piste les STAPS «  »Cela pourrait conduire à former 2.000 à 2.500 MNS par an, estime Axel Lamotte. Des étudiants en Staps deuxième année pourraient passer l’Uessma (unité d’enseignement sauvetage et sécurité en milieu aquatique) et travailler l’été à enseigner la natation aux enfants. Ils continueraient en master I et II, on aurait partout des MNS sur le littoral. Ce serait pour moi une belle filière. »

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