« Pour une institution, accepter l’idée qu’elle est #responsable, y compris par défaut, d’une situation qu’elle combat est à l’évidence extrêmement complexe. » Patrick Roult
Si désormais bon nombre de fédérations internationales ou nationales et de gouvernements se sont saisis du sujet sur la #protection de leur #santé #mentale et #physique,… (cf ce document Déclaration sur les droits et responsabilités des athlètes du Comité International Olympique (CIO) ) c’est dans la « libération » de la parole, son recueil, l’accompagnement des victimes et les suites légales apportées aux faits incriminés que l’on a globalement beaucoup progressé. C’est très bien, c’était indispensable et c’est évidemment salutaire.
Par contre sur le plan de la prévention du #harcèlement, des #abus, des #violences de tous ordres, de l’#emprise les propositions restent modestes et pour tout dire très largement insuffisantes. La communication, la formation des athlètes et des cadres sont des éléments importants mais dramatiquement insuffisants.
Il faut peut-être remarquer que les institutions, CIO, fédérations internationales ou nationales mais aussi gouvernements se placent de manière systématique dans une position haute de régulateurs, ignorant plus ou moins consciemment leur rôle dans l’advenue de ces situations de #harcèlement ou de #violence, de fait ce n’est pas sur ce point spécifique : leur rôle propre, qu’elles agissent mais bien bien en régulateur et donc pour l’essentiel en #aval du #problème pour punir et éventuellement tenter de « réparer »…
Pour une institution, accepter l’idée qu’elle est #responsable, y compris par défaut, d’une situation qu’elle combat est à l’évidence extrêmement complexe.
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