12 ans de présidence 12 ans qui ont marqué le sport français.
Il a gravi toutes les marches du sport français, comme bénévole, comme dirigeant mais aussi comme sportif. Il a été membre de l’équipe de France d’aviron de 1969 à 1974.
C’est comme président du CNOSF qu’il marquera le sport français en étant le président qui a ramené les JO à Paris. Aprés les échecs des candidatures pour l’organisation des Jeux de 1992, 2008 et 2012, la cuvée 2024 sera la bonne. Une candidature portée par les sportifs et non par les politiques comme c’était le cas pour les 3 échecs précédents souligna D Masseglia.
Président à 200 % il a toujours été là pour servir le sport, souvent à batailler avec le ministère des sports. Depuis 2009 il en a vu passé des ministres (9), mais lui droit dans son couloir il a su maintenir le cap d’un mouvement sportif souvent malmené en tout cas pas suffisamment reconnu par les politiques.
Autre fait d’armes, la modernisation de la gouvernance du sport. L’homme a de la suite dans les idées. Il l’avait déjà annoncée dès son premier mandat en avait fait la priorité de son second mandat. Il faudra attendre le troisième mandat et la présidence Macron pour que Denis Masseglia pèse du tout son poids pour lancer le chantier de la nouvelle gouvernance du sport. La suite on la connait. Il souhaite aller plus loin, le modèle c’est la gouvernance partagée à responsabilité répartie. La gouvernance partagée c’est fait, la répartition des responsabilités pas encore et de plaider la nécessité de faire confiance aux acteurs de la société civile.
On pourrait aussi parler de la chaine sport en France avec maintenant des contenus sportifs en OTT (Over-the-top), des succès des clubs France lors des différentes éditions olympiques, de l’inscription du mouvement sportif dans une dimension de responsabilité sociale des organisations, de la reconnaissance des formations fédérales, de la carte passerelle, de la transition vers l’ère numérique avec l’application « Mon Club Près de Chez Moi », du renouveau de la France dans l’organisation des compétitions internationales, du pass’sport qui sera son dernier combat comme président du CNOSF (cf UNE MOTION POUR OU CONTRE LE « DISPOSITIF » DU PASS’ SPORT À L’AG DU CNOSF !) … certes tout ça ne tient pas qu’à lui mais c’est sous ses mandats que toutes ces initiatives et évolutions sont intervenues.
Denis Masseglia n’a jamais perdu une seule élection nationale, et il n’en perdra pas. Travailleurs acharné, l’homme est sobre, l’homme est droit, il a su maintenir l’unité de sport français, il a mené tous les combats possibles et imaginables pour faire que le sport soit bien plus que du sport selon le titre de l’ouvrage qu’il signe en 2013*
Je n’ai qu’un voeux que ta / ton successeur soit à ta hauteur.
MERCI DENIS
*Pascal Boniface, Denis Masseglia, Le Sport, c’est bien plus que du sport !, Paris, Jean-Claude Gawsewitch, 2013