L’Agence Nationale du Sport revigorée… en attendant l’évaluation à venir
L’Agence nationale du sport (ANS) traverse une période de remise en question, alimentée par les déclarations récentes du Premier ministre sur son avenir et les interrogations du ministre des Sports concernant la gouvernance territoriale.
A lire
Ces déclarations étaient dans l’esprit de tous les membres de l’ANS dont l’AG a eu lieu hier, une AG au cours de laquelle Marie-Amélie Le Fur a été élue à l’unanimité à la présidence, sur proposition du ministre.
A lire
Selon nos informations, cette réunion a révélé une prise de conscience collective des enjeux et des limites actuelles de la gouvernance sur les territoires. Patrick Appéré, président de l’ANDES, a formulé de vives critiques sur la gouvernance du sport dans les territoires, mettant en lumière des défis opérationnels importants. La nouvelle présidente a adopté un discours mesuré, à la fois clair et optimiste, tout en soulignant l’importance de l’évaluation prévue en 2025 pour ajuster les orientations de l’agence si c’est nécessaire.
A lire
L’Agence ne sera pas remise en cause
Le ministre des Sports, n’a pas nié les difficultés et a confirmé la nécessité de disposer de l’évaluation prévue en 2025 pour éclairer les choix à venir, notamment sur la pérennité des conférences des financeurs. Parmi les pistes évoquées figure la possibilité de confier une plus grande responsabilité aux régions, tout en décentralisant davantage la gestion des subventions vers les préfets pour une allocation plus souple et adaptée aux besoins locaux. Le ministre a rassuré l’agence ne sera pas remise en cause.
Une ANS revigorée avec une présidente qui a envie mais une ANS dont la gouvernance sur les territoires est suspendue à cette évaluation ….
Retour en vue au scénario AP 22 ?
Une évaluation qui devrait confirmer l’échec de la gouvernance sur les territoires. Retour à AP 22 donc C’était prévisible. Il y a 5 ans je dénonçais, « Gouvernance du sport sur les territoires : une usine à gaz qui inquiète ! » en précisant « Si la gouvernance sur les territoires ne fonctionne pas ce sera de la faute des représentants des associations de collectivités territoriale » … Prémonitoire
Il ne faut pas oublier que l’ANS a été créée sous la forme d’un GIP pour modifier la gouvernance sur les territoires, pour clarifier les compétences et simplifier le modèle avec la création d’un « guichet unique » de financement dans le cadre de la conférence des financeurs. C’est raté. L’évaluation devra aussi préciser si il faut maintenir le GIP ou revenir à un établissement public. A suivre donc.