Héritage des JOP #Paris2024 : l’aveu de Tony Estanguet

J’ai toujours affirmé que ce n’était pas au COJO mais à l’Agence nationale du sport (ANS) de porter « l’héritage » de Paris 2024.
 En octobre 2021, j’écrivais déjà :
« Un héritage que doit porter l’Agence Nationale du sport #ANS et non le #COJO dont la mort est programmée le jour de l’héritage ! »

Et depuis, j’ai inlassablement répété que l’ANS avait été créée pour cela : incarner la continuité des politiques publiques en matière de sport, assurer le suivi des objectifs post-JOP, structurer l’héritage dans le temps long. En vain.

L’héritage « ce n’est pas facile à définir »

L’héritage « ce n’est pas facile à définir. Déjà qu’est ce qu’on entend par héritage » répond le président du COJO quand on lui demande c’est quoi l’héritage ! On comprend mieux aujourd’hui pourquoi il n’a pas été anticipé. Et ce n’est pas faute d’avoir fait des propositions et depuis longtemps.

Héritage « Ce n’est pas le rôle d’un comité d’organisation de proposer et mettre en place des programmes. » Tony Estanguet

Alors petit plaisir personnel, je l’avoue, de lire sous la plume de L’Équipe ce 26 juillet 2025 Tony Estanguet déclarer lui-même :
« Ce n’est pas le rôle d’un comité d’organisation de proposer et mettre en place des programmes. »
Une phrase simple, mais qui confirme tout ce que nous dénonçons depuis des années.
Les programmes ? Tony Estanguet dit qu’ils ont été « poussés » :
– les journées olympiques et paralympiques,
– les 30 minutes de sport à l’école,
– la Semaine olympique et paralympique,
– le savoir nager…
Autant du programmes financés « avec notre fonds de dotation », dit-il, et menées avec « cette idée de développement de la pratique du sport ».

Des programmes dont Marie Barsacq ministre des sports était responsable . Des programmes dont on comprend dans les propos de Tony Estanguet qu’ils ont été « poussés » sans réelle stratégie, du saupoudrage. « on a poussé beaucoup de choses, … / … on a financé avec notre fonds de dotation beaucoup de choses avec cette idée de développement du sport ».

Ce que dit Tony Estanguet aujourd’hui n’est pas anodin.
C’est le constat d’un dysfonctionnement majeur dans la gouvernance de l’héritage olympique. 
Et une validation, tardive mais explicite, de ce que nous dénoncions depuis longtemps.

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