France Urbaine alerte sur les effets du cout de l’énergie : fermeture des équipements, priorisation des investissements, baisse du budget de fonctionnement, …

Dans un communiqué de presse France Urbaine aprés avoir réalisée une enquête auprés de ses adhérents, considère que « 2 collectivités sur trois enquêtées conviennent du maintien de l’ouverture des équipements sportifs du territoire, en alertant néanmoins du caractère précaire et fragile des décisions, tributaires de l’évolution de la crise énergétique et des mesures prises aux niveaux national et européen. Si la plupart des équipements sportifs restent pour le moment ouverts, la perspective d’une fermeture doit néanmoins être prise au sérieux par les pouvoirs publics. » A noter que ces fermetures, totales ou partielles, concernent prioritairement les piscines. Cette logique se joue en réseau, sur une maille métropolitaine et selon des configurations qui impactent le moins possible les usagers : la collectivité peut décider de la fermeture d’une piscine, tout en donnant de la visibilité aux usagers sur les alternatives possibles, dans une logique de bassin de vie.

L’impact sur l’investissement

De l’avis des collectivités, la crise énergétique a mis en lumière le caractère énergivore des équipements sportifs, considérés comme « passoires thermiques ». Elle a permis d’amplifier le message visant à un besoin d’investissements massifs et pluriannuels, étant entendu que les rénovations énergétiques des bâtiments sont au cœur des priorités des Plans pluriannuels d’investissement des grandes villes, agglomérations et métropoles.

Les collectivités répondantes oscillent ainsi entre maintien et report des investissements : elles sont de l’ordre des deux tiers à souhaiter un maintien voire une requalification à la marge des investissements sportifs. Les priorités sont clairement indiquées : rénovations énergétiques, passage en LED (gymnases, stades) et sécurité des bâtiments.

L’impact sur les subventions

Quant aux projections en matière de budget de fonctionnement et d’aides aux associations sportives, les réponses sont diverses : plus de la moitié des collectivités répondantes déclarent que les budgets de fonctionnement seront sanctuarisés en 2023, tandis que, pour d’autres, ils devraient subir une baisse, de l’ordre de 3 à 5%, parfois 10%, selon les lettres de cadrage budgétaire transmises aux directions, lesquelles appellent à des économies substantielles pour les prochains mois, a fortiori dans un contexte qui resterait inflationniste.

Lien vers le communiqué

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