Et à la fin, la présidente demande à Didier Deschamps d’inviter toutes les personnes présentes au prochain match des bleus …
Pour une commission dont l’objet est d’identifier les défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport, du mouvement sportif et des organismes de gouvernance du monde sportif, et de dénoncer la prévarication dans le sport, le visionnage de la fin de l’audition de Didier Deschamps vaut son « pesant de cacahuètes »
« Si vous gardais un bon souvenir de cette audition, n’hésitez pas à inviter toutes les personnes présentes au prochain match de l’équipe de France, on se fera un plaisir de venir vous rejoindre, et ça sera un grand plaisir de vous accompagner pour un prochain match. » lâche la présidente Béatrice Bellamy à Didier Deschamps. Réponse immédiate du sélectionneur , « Là il faut passer par mon président », lui qui s’est évertué à démontrer qu’il ne commentait jamais les déclarations de son président et de déclarer que la présidence de la fédération ne l’intéressait pas.
C’est caricatural parce que ça résume en quelques secondes tout le fonctionnement du système fédéral où chacun sait que le pouvoir dans les fédérations est chez celui qui détient le droit d’invitation. Au foot au rugby au tennis plus largement dans toutes les disciplines et encore plus aux JO (!) la place vaut de l’or. Se faire inviter c’est avoir un statut particulier une reconnaissance sociale. C est justifier un déplacement c’est une gratification qui suffit bien des fois à motiver l’engagement fédéral.
