Fâché André Giraud le président de la FFA fédération française d’athlétisme qui dans un communiqué de presse intitulé « Nous ne laisserons personne décider à notre place » s’insurge contre l’ingérence du manager de la haute performance et de la Ministre.
Exaspéré le président qui renvoie C Onesta et la ministre dans leurs 22 « Les résultats de l’équipe de France Olympique n’ont pas été à la hauteur de nos espérances à Tokyo, ils ont été en deçà des résultats obtenus à Rio en 2016. Remettons-nous pour autant totalement en question la nouvelle stratégie du Sport Français à horizon 2024 ? Non. »
Quel est le motif du courroux du président de la FFA ?
« On va faire en sorte de conduire à deux » a annoncé Claude Onesta (ANS) en évoquant la FFA
« Quand une voiture est dans le mur et qu’elle est cassée, qu’on ne me dise pas qu’elle n’est pas dans la mur, alors (maintenant) on va faire en sorte de la conduire à deux. »
Comme le précise l’équipe. En clair, si André Giraud – « élu démocratiquement » rappelle Claude Onesta – reste bel et bien décisionnaire, mais pas payeur « de ses 84 cadres techniques » (comme l’a habilement rappelé Roxana Maracineanu, ministre déléguée chargée des Sports), il va devoir écouter. « Ce n’est pas une mise sous tutelle, c’est un accompagnement » modère encore Onesta.
Et la FFA de plaider « que ses missions s’étendent au-delà de la haute performance et des médailles obtenues lors des grands championnats internationaux. Elle assume pleinement sa délégation de service public, qui ne porte pas exclusivement sur le sport de haut niveau. L’encadrement et le développement sont au cœur de ses préoccupations, tout comme sa bonne santé financière dans cette période post COVID, de la reconquête des licenciés à celle de nouveaux sponsors, la Fédération agit sur tous les fronts. »
Oui mais pour la haute performance la fédération est sous curatelle ! ‘rappel de la définition : La curatelle est une mesure judiciaire destinée à protéger un majeur qui, sans être hors d’état d’agir lui-même, a besoin d’être conseillé ou contrôlé dans certains actes de la vie civile.)
Ces fédérations n’auront pas profité longtemps de la fin de la tutelle de l’état … Fin de la tutelle de l’Etat sur les fédérations. La reprise en main des fédérations au moment même ou la loi sur le contrat d’engagement républicain supprime la tutelle au profit du contrat de délégation et contrôle qui reste à définir. Qu’en pense le CNOSF d’ailleurs ?
La FFA mais aussi le Badminton, Boxe, Canoë kayak, Cyclisme, Equitation, Escalade, Football, Golf, Gymnastique, Haltérophilie, Lutte, Natation, Pentathlon moderne, Surf, Tennis, Tennis de table, Tir, Tir à l’arc
Toutes les fédérations que C Onesta a classé dans la troisième catégorie dans son bilan présenté à l’ANS. A lire sur le sujet Thomas Bach inquiet des résultats de la délégation française à Tokyo dans la perspective de Paris 2O24
« Celles dont les résultats sont décevants parce qu’elles obtiennent peu ou pas de médailles. » « celles dont l’’Agence co-construira leur chemin vers Paris. ».
Et pourtant dans son fameux courriers aux fédérations et aux DTN Gilles Qhénéervé Le ministère des Sports recadre les fédérations
A propos des DTN, le directeur des sports a précisé comment sont recrutés les DTN et qui décide au final. On note que l’agence est présente.
Rien en revanche sur qui décide de la nomination du directeur de la haut performance… dont le directeur des sports toujours dans le même courrier a rappelé qu’il est supervisé par le DTN…
Mais ça nous en reparlerons dans un prochain papier !