Marina Ferrari Ministre des sports « il faut que les gens comprennent que l’ANS est notre bras armé »

Dans un entretien à l’équipe la nouvelle ministre des sports a traité les différents sujets d’actualité sur son bureau : la PLF 2026, les JO Alpes 2030, les violences sexuelles, les cadres techniques, la proposition de loi sur le foot, pardon le sport professionnel, et l’avenir de l ‘ANS.

Sur l’ANS la ministre a déclaré, « On a un problème de lisibilité de l’action de l’État. Il faut que les gens comprennent que l’ANS, c’est notre bras armé. Et quand on veut être une grande nation sportive, puisqu’on a toujours l’ambition de rester dans le top 5 des nations (aux Jeux Olympiques et Paralympiques), on se doit d’avoir un opérateur qui nous permette d’être au meilleur niveau, tant sur la haute performance que sur le développement des pratiques. » et d’ajouter « il faut que l’on muscle la façon d’aller chercher des partenariats »

Si l’Agence Nationale du Sport doit être le bras armé du Ministère des Sports, autant revenir au CNDS

Si l’Agence Nationale du Sport doit être le bras armé du Ministère des Sports, autant revenir au CNDS j’écrivais en mars 2025 suite à une déclaration de Marie Barsacq devant la commission des affaires culturelles.

Cette déclaration pose une nouvelle fois question dans la mesure où une telle évolution de l’Agence nationale du sport (ANS) va totalement à l’encontre de la logique qui avait prévalu à sa création. J’écrivais fin janvier dans cet article (Jan. 28, 2025 Parlement du sport vs ANS Agence Nationale du sport, des états généraux du sport #EGS2025 s’imposent ) que le péché originel de l’ANS a été d’être le bras armé de l’Etat …

Un positionnement déjà dénoncé en décembre 2021 à la lecture de la convention d’objectif et de moyens 2020 2024 entre l’Etat et l’ANS.

Aujourd’hui sur l’avenir de l’ ANS : les décideurs du sport face au défi d’une gouvernance audacieuse .

La pire des solutions serait de maintenir l’ANS, bras armé de l’Etat sous la forme d’un GIP

La pire des solutions serait de maintenir l’ANS, bras armé de l’Etat sous la forme d’un GIP sans en modifier son fonctionnement.

Pour ma part alors qu’une nouvelle vague de décentralisation est dans les tuyaux, il faut prendre acte une fois pour toute du désengagement de l’Etat sur les territoires ? N’est il pas temps d’arrêter de tourner autour de l’État, qui finance une part de plus en plus réduite des projets, tout en accaparant l’essentiel des débats.

C’était le scénario d’AP 2022 en 2018. Si l’ANS a été créée sous la forme d’un GIP c’est uniquement parce qu’il y avait les jeux en perspective.

La ministre toujours au sujet de l’ANS a déclaré « il faut que l’on muscle la façon d’aller chercher des partenariats », un clin d’oeil à la nouvelle, au nouveau directeur de l’ANS issu du monde économique. Il y a 4 candidats : un DTN, une directrice de CREPS, et un homme et une femme issus du monde économique.

Alors : Retour à la case départ pour le sport Français ou pas ? Des # EGS2025états généraux du sport s’imposent.

Madame la Ministre confirmée Marina Ferrari, ouvrez l’ère nouvelle du sport français

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Patrick Bayeux

Consultant, Enseignant chercheur, Docteur en sciences de gestion.

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