Élection à la présidence du CNOSF, Didier Seminet retire sa candidature.

J’étais en train d’écrire un papier dont le titre est « Election au CNOSF , analyse des programmes : avantage AOC » Comme en 2021 , je me suis livré à l’analyse des programmes des 2 candidats à l’élection à la présidence du cnosf. Sur la méthode, la forme, et sur le fond.

Quand j’ai reçu cette information : Déclaration de retrait de candidature publiée sur linkedin.

Comme j’avais fait une partie du boulot voici pourquoi AOC était devant suite à la publication des programmes. Élection à la présidence du CNOSF : Découvrez les programmes de Amélie Oudéa-Castera et de Didier Seminet

Si de l’extérieur, n’ayant pas assisté aux réunions de concertation organisées par les 2 candidats jusqu’à la diffusion officielle des programmes on pouvait constater que les 2 candidats faisait globalement jeu égal. La lecture des programmes met en évidence que AOC est en avance à la fois sur la méthode, la forme

La méthode.

Le programme de AOC est prêt, rédigé, abouti même s’il reste une feuille de route opérationnelle courant l’été, ce qui est logique et devra être ajustée en fonction des moyens. Pour DS, le projet du CNOSF pour l’olympiade sera à « discuter et décider » lors d’une AG en octobre après l’organisation d’université d’été.

La forme

Le programme de AOC est détaillé précis, contextualisé, problématisé. 3 documents : une présentation PP, une synthèse et un programme (36 pages).

Le programme de Didier Seminet est présenté en 6 pages qui reprennent les éléments clés des atelier. Chaque proposition est formulée en une phrase, sans détail.

Sur le fond 2 visions différentes

Sur le fond les 2 slogans résume assez bien la situation. Didier Seminet mise sur sa capacité à mobiliser « la force du collectif » . AOC a déjà écrit ce qu’elle entend par « un CNOSF Fort utile et moderne »

Didier Seminet lui veut « Un CNOSF fidèle à ses racines, fort de son unité et influent sur la scène nationale »

On se posait la question de savoir si Le futur CNOSF : le syndicat des fédérations ou le représentant du mouvement sportif ? par Patrick Bayeux

La réponse est claire.

Quels clubs sportifs pour demain ? Licenciés, adhérents, clients… ou citoyens engagés ? Patrick Bayeux la aussi la réponse est claire

Didier Seminet fait le constat suivant «  Depuis quelques années, un mot a pris une place centrale dans les discours institutionnels : « pratiquant ». On ne parle plus des licenciés, des clubs, des fédérations, mais des pratiquants. » et de condamner cette approche « À force de parler uniquement de « pratiquants », l’État contribue — parfois inconsciemment — à marginaliser le rôle des fédérations »

« Aider le mouvement sportif à s’affirmer comme la clé de voûte d’une grande nation sportive » écrit Amélie Oudéa-Castera et de préciser Le mouvement sportif, dans toutes ses composantes – ses fédérations, ses entités déconcentrées et ses clubs ; ses bénévoles, ses dirigeants, ses arbitres et ses éducateurs ; ses pratiquants et ses athlètes – peut et doit s’affirmer comme la clé de voûte de cette grande nation sportive que nous aspirons à devenir.

J’en étais là ….

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