Quel héritage et quels héritiers pour le président du CIO? par Emmanuel Bayle
Thomas Bach a dirigé le CIO dans un contexte mondial instable, en défendant l’indépendance du sport, en renforçant la lutte antidopage et en modernisant les JO (nouveaux sports, candidatures simplifiées). « Malgré ce monde plus fragmenté et incertain, Thomas Bach est parvenu à maintenir l’unité du mouvement olympique » écrit Emmanuel Bayle. Pour le professeur de gestion du sport à l’Institut des sciences du sport de l’Université de Lausanne le bilan est contrasté : des avancées en gouvernance et en parité, mais un modèle économique vieillissant et une gouvernance toujours opaque.
Sa succession est très ouverte, avec sept candidats en lice, dont Kirsty Coventry, soutenue par Bach, et Sebastian Coe, plus clivant. L’enjeu majeur sera d’adapter les JO aux défis climatiques, économiques et géopolitiques tout en maintenant leur attractivité. L’élection de mars 2025 semble se jouer davantage par élimination que par conviction.
L’article publié avec l’autorisation de l’auteur