Ce WE j’ai re fait du sport. j’avais oublié de vous le préciser dans mon dernier post (A lire ici mon précédent post Ce WE j’ai fait du sport mais entre Saint Georges il y a 1 mois et Kona en octobre il y avait Hambourg (championnat d’Europe Iron Man).
Toujours aussi compliqué d’aligner les planètes pour que tout se passe bien le jour J.
Là c’était mieux qu’il y a un mois (il faut dire que la veille du départ à Saint Georges j’étais encore positif au covid et pas au top, mais le lendemain de l’IM le covid avait disparu, le test est formel …) A Hambourg c’était mieux mais tout n’a pas trés bien fonctionné, par ma faute d’ailleurs.
Quelques enseignements à tirer
Ca commence par le voyage. Déjà il faut faire voyager le vélo. La veille du départ pas de nouvelle après 2 ou 3 relances, finalement obligé de modifier la taille de la housse à vélo pour valider le transport (mentir un peu sur l’épaisseur).
Ensuite il faut que le vélo arrive. A Copenhague, il y a 4 ans le vélo n’a pas suivi, il était resté en transit à Amsterdam heureusement on avait pris 2 jours de marge.
Là le vélo a suivi, mais c’est l’avion au départ de Toulouse qui a eu 2 h de retard, résultat correspondance loupée à Amsterdam et arrivée trés tardive à Hambourg, minuit pas top. On dit toujours qu’il faut bien dormir l’avant veille d’une compétition, c’est raté.
Le pire a été la nuit la veille, c’est la seconde fois que ça m’arrive, la première c’était pour l’IM de Nice, là pareil, j’ai du m’endormir à 2 h 30 du matin pour un réveil à 5 h, pas top. Pourquoi ? je ne sais pas.
jour J Réveil à 5 h donc, la flemme d’aller vérifier mon vélo sur le parc à vélo et d’accrocher les chaussures sur le vélo. A Hambourg entre la sortie de l’eau, la zone de change et la remontée sur la vélo il y a pratiquement 1 km (pour les non initiés, on n’a pas le droit de courir dans le parc à vélo, qui peut s’étendre sur plusieurs centaines de mètres) . Quand c’est comme ça je préfère courir en chaussettes plutot que sur les cales des chaussures de vélo ! donc je me dis tu prendras tes chaussures à la main et tu courras avec à coté du vélo … c’est ce que j’avais fait à Saint Georges.
Natation dans une eau pas très limpide
Départ de natation dans une eau pas très limpide. En gros je ne voyais pas mes mains tendues … je décide de partir dans le SAS 1 h 05 1 h 15. ça se passe plutôt bien même si j’aurai du partir dans le SAS précédent. Vu le nombre de mecs que j’ai du doubler, il y en a pas mal qui se sont sur estimés (je parle des mecs, les femmes elles sont plus objectives sur leur performance). Une natation en 1 h 14, j’aurai pu faire mieux si j’étais parti dans le SAS avant. Mais bon. Déjà j’ai nagé à peu prés droit. Une année c’était à Vichy, j’ai tiré des bords sur le plan d’eau, résultat 500 m de plus à l’arrivée. Là j’ai nagé en 1 h 12
Sortie de l’eau et hop petite course avec la combinaison jusqu’au sac de transition vélo. Et là pas de sac. Pas possible, je cherche, pour finalement m’apercevoir que je mes suis planté de rangée de sac, il a fallu traverser la haie … J’aurais mieux fait de venir le matin tout vérifier… j’enlève la combinaison je mets le casque, le dossard qui se déchire (c’est la première fois qu’on nous file des dossard tout droit sortis de l’imprimante, pas terrible, je n’étais pas se seul à n’avoir plus qu’on point d’accroche sur le dossard). Et je prends mes chaussure à la main pour courir vers le vélo. Verboten me dit l’officiel chaussures aux pieds donc, … et c’est parti pour 500 ou 600 m de course sur cales. Résultat une transition de m… 10 minutes
Sur le profil de la course le vélo était tout plat. Pas du tout en fait le garmin annonce prés de 1000 m de dénivelé mais sensation bizarre de devoir toujours pédaler, pas de vraies descentes ou alors des faux plats descendants avec le vent dans le nez ou de 3/4. Je pensais faire mieux sur le vélo. Sur des parcours plats comme Barcelone ou en Italie j’étais descendu en dessous des 5 h, à Hambourg 5 h 31. La différence aussi des arbitres super vigilants hors de question de drafter.
Transition laborieuse
La transition a été encore une fois laborieuse, localisation du sac de transition pour la course à pied, passage aux toilettes, … J’ai quand même pris 1min pour une petite discussion avec mon coach (ma femme). Et dans la précipitation (toute relative … ) grosse erreur j’ai oublié de prendre mes comprimés de sels que j’ai laissé sur le vélo. Et là tu gamberges.
Même si la chaleur n’est pas accablante, il faisait suffisamment chaud pour choper des crampes. Moi j’ai ma routine un cachet de sel toutes les 1/2 heures. Les allemands avaient tout prévu, de l’eau salée au ravito, sauf que c’est … à gerber, ça passe une fois 2 fois, … pas grave j’insiste 5 fois, 6 fois au moins je n’aurai pas de crampes … sauf que au 25 ème c’est l’estomac qui m’a rappelé à l’ordre. Mal au bide envie de g… En plus je n’avais pas pris mes gels habituels. les 15 derniers kilomètres ont été un peu laborieux. Heureusement mon coach à chaque passage a trouvé les mots pour me relancer. Je pensais passer en dessous des 4 h c’est raté. 4 h 12
Résultat un peu déçu quand même vu le parcours, je pensais faire mieux. Au départi j’avais en tête de faire entre 10 h 30 et 11 h (11 h 17 au final) sur le papier je pensais qu’Hambourg était comparable à Barcelone et Italie (Emilia Romagna) , sur lesquels j’étais descendu avant le covid en dessous des 10h, depuis les années ont passé. Sans doute aussi que je n’avais pas totalement récupéré de Saint Georges, physiquement, et mentalement aussi. Ce WE les planètes n’étaient pas totalement alignées. Maintenant il reste à les aligner pour Hawaii…. Je vous raconterai.
