30 minutes d’APQ, pour éviter que le dispositif ne soit abandonné, un rapport Sénatorial propose notamment de le renommer …

Mmes Béatrice Gosselin et Laure Darcos, Sénatrices, rapporteurs de la mission d’information sur l’évaluation territoriale du dispositif « 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école » ont présenté les éléments clés de leur rapport (rapport en intégralité à la fin de l’article).

Loin de l’affirmation présidentielle évoquant une pratique qui concernerait 90 % des élèves du primaire, le constat réalisé sur le terrain par les rapporteurs met en évidence un manque de coordination entre les différents acteurs, un déploiement partiel et des interrogations sur les objectifs à atteindre.

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Objectifs flous, mise en oeuvre parcellaire ( Seules 42 % des écoles primaires mettent
en œuvre de manière certaine l’APQ pour plus de la moitié de leurs élèves) , absence d’évaluation de santé publique, pour éviter que le dispositif ne soit abandonné une fois les Jeux olympiques et paralympiques terminés, la commission formule six recommandations visant à réaffirmer les objectifs de santé publique qui lui ont été assignés, à accompagner les enseignants dans sa mise en oeuvre au quotidien et à associer l’ensemble des acteurs intervenant sur les temps de l’enfant.

6 recommandations

Le rapport fait état de 6 recommandations dont

Mesurer l’impact sur la santé publique : En partenariat avec les agences régionales de santé (ARS), il est recommandé de mesurer l’impact du dispositif sur la lutte contre la sédentarité chez les élèves.

Renommer le dispositif : Pour clarifier les objectifs et éviter toute confusion avec l’éducation physique et sportive (EPS), il est proposé de renommer le programme « PABE » (Pauses actives et de bien-être).

Aménager les cours d’école : Recourir à des marquages dynamiques dans les cours d’école pour encourager des activités physiques diverses et ludiques pendant les récréations.

Impliquer les acteurs périscolaires : Associer les intervenants périscolaires pour organiser des activités physiques ludiques, adaptées aux récréations et aux temps périscolaires.

Renforcer la formation des enseignants : Il est proposé de former au moins un enseignant par école sur l’intégration des APQ et d’inclure ce programme dans les pratiques pédagogiques au sein des formations initiales et continues.

Responsabiliser les parents : Mobiliser les parents en leur rappelant les recommandations de l’OMS et en les associant à la réalisation des 60 minutes d’activité physique quotidienne par des défis et des actions hors temps scolaire

Une autre piste non proposée aurait été aussi de transformer ces 30 minutes d’APQ en littératie physique …

le rapport

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