Qui pour porter le leg et recevoir l’héritage de #paris2024 ? Patrick Bayeux

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Dans quelques jours, on tournera la page de #paris2024. Le barnum démonté que restera t il ? Des jeux pour quoi faire j’écrivais il y a un peu plus d’un mois. « Des jeux sans héritage matériel donc mais des jeux pour qui alors ? et pour quel héritage immatériel ? » et surtout qui est en mesure de recevoir l’héritage et porter le leg de #paris2024.

Héritage, Leg ? Il est peut être opportun de relire ce qu’écrivait Patrick Roult « Il y a une grande différence entre « ce que j’attends de recevoir » ( #héritage) et « ce que je souhaite donner ou laisser » ( #legs) »

Pas d’héritage matériel pour #paris2024 en tout cas pas de grands équipements structurants. A noter toutefois que #Paris2024 organise la seconde vie des équipements des Jeux avec locations, dons, braderies, …

« Il y aura un héritage » a annoncé Emmanuel Macron

Il y aura un héritage a annoncé Emmanuel Macron au lendemain de la clôture des JO #paris2024.

Un héritage déjà engagé avant les jeux dont les actions ont été précisément décrites dans un document publié par le ministère des sports mi mars « A 130 jours de la cérémonie d’ouverture, le ministère des sports affiche (déjà !) l’héritage des JOP #Paris2024

Mais qui pour porter le leg ?

  • Le COJO va progressivement fermer ses portes
  • Notre ministre « démissionnaire «  sauf improbable retournement de situation va quitter son poste
  • Le président de l’ANS également DIJOP va partir à la retraite

J’ai toujours affirmé que ce n’était pas au COJO mais à l’ANS de porter « l’héritage ». « Un héritage que doit porter l’Agence Nationale du sport #ANS et non le #COJO dont la mort est programmée le jour de l’héritage ! » j’écrivais en octobre 2021. L’ANS dont on peut saluer le succès pour les résultats, en attendant toutefois des analyses plus fines qui devront montrer si la politique mise en place par l’ANS a permis d’obtenir des résultats au delà du Home advantage.

Sur les territoires par contre c’est encéphalogramme plat malgré les tentatives de relance de la ministre.

Faut-il confier la présidence de l’ANS aux collectivités ou au mouvement sportif ?

J’ai toujours pensé que la présidence de l’ANS devait être une présidente tournante. C’est peut être le moment d’y songer et de laisser place aux collectivités et / ou au mouvement sportif pour que, comme le prévoit le préambule des statuts de l’ANS «  Chaque membre s’engage à mobiliser, en faveur de ce projet commun et d’intérêt général, sa capacité d’influence et d’intervention pour entraîner ses adhérents et ses réseaux dans la mise en œuvre de ce nouveau modèle »

Quant aux moyens, faut il attendre plus de l’Etat ? certains à gauche réclament le fameux budget à 1%. Et si les décideurs sur les territoires se prenaient en main sans attendre le go de l’Etat. Les annonces du président de la république le 14 septembre sont très attendues.

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