« De nouvelles mesures de réduction des niveaux de services ne sont pas exclues pour assurer l’équilibre budgétaire final. »
Nous avons eu accès au projet de rapport de la cour des comptes qui sera remis au parlement en juillet. Un rapport complémentaire au rapport relatif à la préparation des Jeux olympiques et paralympiques remis le 21 décembre 2022 au Parlement et publié en janvier 2023.
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Les rapporteurs n’excluent pas dans leur projet de rapport » que de nouvelles mesures de réduction des niveaux de services doivent être in fine envisagées pour assurer l’équilibre budgétaire final. »
Pour la cour, le budget en dépenses du COJOP est, à la suite de la révision budgétaire de décembre 2022, sous une contrainte forte qui ne recèle pas, à niveau d’ambition et de services constant, de marges de manoeuvre de redéploiements et/ou d’économies.
De multiples incertitudes et risques demeurent, tant sur la réalisation des économies décidées dans la phase de révision que dans les dépenses à engager (1,2 Md€) qui restent soumises au risque d’inflation mais également à des risques de marchés dans les appels d’offres qui supposent de poursuivre avec rigueur et détermination les négociations préalables à leur attribution.
Une soutenabilité qui suppose un effort continu et systématique de recherche de nouvelles optimisations
La soutenabilité de ce budget en dépenses suppose de suivre précisément la réalisation des économies retenues et d’en assurer l’effectivité, qu’il s’agisse des mesures décidées unilatéralement par le comité d’organisation ou celles sur lesquelles s’est engagé
le CIO.
Elle suppose également de la part des directions un effort continu et systématique de recherche de nouvelles optimisations et que celles-ci respectent en tout état de cause le plafond de dépenses qui leur est alloué.
Elle suppose enfin que le dispositif de suivi de l’exécution budgétaire mis en place à la suite de la révision budgétaire soit pleinement et rigoureusement mis en place et que les principes retenus d’appel à la réserve pour aléas et à la provision pour inflation soient strictement respectés.
Rien ne permet à ce stade d’affirmer que leur niveau soit suffisant pour faire face aux risques identifiés et il convient d’en garder une proportion suffisante, d’au moins 100 Me, pour les dépenses imprévues et inéluctables dans les six derniers mois qui précéderont les Jeux et pendant le déroulement des Jeux.