Pas de club de foot en phase finale de la ligue des champions, le constat est identique pour les sports de salle. Il n’y a que le rugby qui tire son épingle du jeu.
La faute à qui ?
- Charges sociales, fiscalité mais là dans la conjoncture actuelle difficile pour le gouvernement de proposer de nouveaux allégements (cf l’article de libé Foot: la faillite des clubs français devient une affaire d’Etat)
- Autre raison des équipements sportifs inadaptés qui ne permettent pas aux clubs de développer un nouveau modèle économique. (à lire notre article dans acteurs du sport de janvier 2008) C’est vrai que la France a du retard et pas seulement sur les stades de foot, on pense notamment aux grandes salles.
Pourquoi un tel retard sur les équipements sportifs ?
Et si tout simplement ce retard était du au fait que dans leur grande majorité ces équipements sont publics. Si le sport professionnel s’était développé à partir des années 80 sans subsides publiques gageons à l’instar de ses homologues européens qu’il aurait trouvé les moyens de son développement. Aujourd’hui difficile d’en vouloir aux collectivités dont les priorités ne sont pas nécessairement dans les grands équipements sportifs.
Comment sortir de l’impasse ?
En favorisant les financements privés pour reprendre le leitmotiv de B Laporte. Nous suggérons à cet endroit la possibilité de mettre en place des projets d’initiatives privés avec des garanties publiques. Un opérateur privé, construit un stade, une salle, une piscine, un complexe sportif, … la collectivité publique lui assure sur une longue durée des garanties de recettes en s’engageant à acheter chaque année des sujétions spéciales de service public : des places, une loge, l’équipement 5 fois par an pour ses besoins, des créneaux à la piscine pour les scolaires, … un contrat de partenariat à l’envers en quelque sorte.