Vœux du Président Macron aux acteurs olympiques et paralympiques : l’héritage en obsession
À six mois de l’ouverture des Jeux de Paris 2024, le chef de l’État a rappelé comment la France entend les organiser à son image : des Jeux révolutionnaires, engagés, exemplaires mais aussi profondément utiles à tout le pays et qui doivent nous transformer durablement en une société plus inclusive et plus sportive.
L’héritage en obsession
Le président a beaucoup insisté sur l’héritage que laissera #Paris2024. « Depuis le début, nous avons une obsession, ce qu’on appelle l’héritage. C’est-à-dire que ces jeux restent, que ces jeux nous apportent quelque chose d’utile. J’en parlais déjà en parlant du sport de haut niveau, mais qu’on bâtisse pour la nation française quelque chose qui n’est pas en quelque sorte un déjeuner de soleil, un rendez-vous qui ne dure que juillet et août. Paris 2024, nos Jeux olympiques et paralympiques de 2024 doivent aller bien au-delà. » …. / …. « Et puis l’autre héritage, c’est celui même d’une nation sportive »
« Doublons l’objectif de 3 millions de pratiquants en plus »
« Au-delà des jeux de 2024, les moyens seront maintenus jusqu’à la fin de ce quinquennat avec en perspective les jeux de 2030. » a indiqué le président qui a fixé comme objectif de doubler l’objectif de 3 millions de pratiquants supplémentaires atteints entre 2017 et 2024. « Doublons l’objectif avant la fin du quinquennat. Convainquons 3 millions de pratiquants supplémentaires d’ici 2027, c’est faisable. »
Une nouvelle formation entre trois grandes écoles pour les sportifs de haut niveau
Dès la rentrée prochaine, nous lancerons à l’INSEP un projet académique avec 3 de nos fleurons français : l’ESSEC, CentraleSupelec et Sciences-Po. » sera ouvert a annoncé E Macron qui a rappelé que grâce à la mobilisation de tous les établissements d’enseignement supérieur, plus de 5 000 parcours spécifiquement aménagés sont accessibles aux étudiants sportifs de haut niveau sur Parcoursup pour la rentrée 2024.
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Discours : Vœux aux acteurs olympiques et paralympiques
23 janvier 2024 – Seul le prononcé fait foi / source Elysée
Mesdames et Messieurs les ministres,
Mesdames Messieurs les préfets,
Mesdames Messieurs les parlementaires,
Mesdames Messieurs les présidentes et présidents de conseils régionaux, conseils départementaux,
Mesdames et Messieurs les sportifs de haut niveau, présidentes et présidents de fédération,
Mesdames et Messieurs en vos grades et qualités.
Nous y sommes, c’est 2024.
Alors je peux vous dire que pour beaucoup ici, ils l’attendaient depuis de nombreuses années. N’est-ce pas, Tony ? Et je le disais le 31 décembre dernier, ce sera un millésime français. On aura beaucoup d’événements dans cette année 2024, mais nos Jeux olympiques et paralympiques en France, on les a voulus, on a été les chercher, ils sont là et donc maintenant nous allons, partout à travers le territoire, les organiser. Et c’est une opportunité unique de montrer le meilleur de ce que nous sommes, évidemment dans le monde sportif, je vais y revenir, mais de ce que notre pays représente, sait faire en termes d’exemplarité, d’organisation. Alors on va avoir toute cette année des rendez-vous qui sont à chaque fois l’aboutissement d’années et d’années de travail, comme d’ailleurs lorsqu’à l’été 2017 on a empoché cette candidature il y avait avant cela beaucoup de travail en amont.
Le 29 février prochain, nous inaugurerons avec Tony, Mme la ministre, et tous les élus locaux impliqués, le village olympique ; le 4 avril, le centre aquatique, cher à la métropole du Grand Paris, et je sais combien aussi pour le département de Seine Saint-Denis beaucoup de ces infrastructures sont attendues. Et tous les autres sites seront livrés en temps et en heure, ce qui est une gageure, cher Nicolas FERRAND, une rareté aussi même au regard des précédentes olympiades, j’y reviendrai, et ce n’est sans doute pas étranger à la confiance qui a été donnée et que nous accordée le CIO. Et c’est sans doute l’une des raisons, Monsieur le président, cher David, au fait que le CIO nous a fait confiance pour 2030, c’est que depuis 2017, nous sommes au rendez-vous de son exigence. Alors nous avons encore beaucoup de travail, on le sait, il y a des choses à parfaire, Mme la ministre, M. le Délégué interministériel, pour que 2024 soit inoubliable. Mais nous sommes au rendez-vous, et je le dis ici en saluant la présence de plusieurs récents champions du monde dans notre équipe du XV de France des moins de 20 ans, celle de football fauteuil aussi qui est dans nos rangs, 2024 cru d’exception.
Et donc, en vous présentant mes vœux, en souhaitant mes vœux à toutes celles et ceux qui, depuis des années, travaillent et vont faire cette année 2024, de la sécurité au sport, aux élus locaux, à l’organisation. En le faisant aussi devant la jeune génération et la relève et la très jeune génération, je voulais dire quelques mots justement de ce qui nous attend.
D’abord, évidemment, le rendez-vous sportif. Et c’est pour ça que j’ai voulu faire ces vœux au monde sportif et parler de nos Jeux olympiques et Paralympiques de 2024, ici à l’INSEP, notre terre de champions. Merci, Monsieur le Directeur général de nous y accueillir. Je salue le Président qui est en ce moment aux Etats-Unis. Mais ici, depuis un demi-siècle, nos meilleurs sportifs olympiques et paralympiques s’entraînent pour écrire la grande histoire du sport français, de Teddy RINER à Brahim ASLOUM, de Marie-Amélie LE FUR à Marie-José PÉREC. Beaucoup y ont passé beaucoup de temps. Ici, sont en effet rassemblés les conditions de la réussite, encadrement technique au meilleur niveau, infrastructure de pointe, service de soutien psychologique et de santé sur mesure, restauration adaptée, mais également l’accompagnement scolaire, les études et l’après-carrière qui est un des points auxquels nous tenons tout particulièrement. L’INSEP, ce n’est pas seulement l’incarnation de votre volontarisme personnel, je le dis pour tous les sportifs qui y commencent, y poursuivent leur carrière ou y ont passé leur carrière. C’est également celui de l’État, et ce depuis les réformes impulsées par le Général DE GAULLE qui avait inauguré cette halle il y a près de 60 ans. C’était en décembre 1965. Nous nous sommes inscrits dans ses pas en agissant massivement en faveur de tous nos sportifs de haut niveau, dans l’hexagone comme dans nos Outre-mer, dans toutes les disciplines et sans exclusive, avec l’appui de nos cadres d’État. Et ces dernières années, nous avons consolidé cette organisation collective. En 2019, nous avons créé l’Agence nationale du sport, dotée d’une équipe dédiée à la haute performance, sous l’égide de Monsieur ONESTA que je salue et qui a fait un travail remarquable avec toutes les fédés, les DTN, etc. Et auquel succédera Yann CUCHERAT après les Jeux de Paris.
Nous avons conçu une nouvelle stratégie « Ambition Bleue », qui repose sur des principes clairs : mieux individualiser les besoins de chacun, offrir les meilleures conditions sportives à ceux qui ont le plus de chances de médailles, accorder à ceux qui consacrent plusieurs années de leur vie à défendre nos couleurs, la reconnaissance de la Nation. Nous nous sommes dotés aussi de moyens largement accrus depuis 2017. Pour nos sportifs, l’encadrement et les fédérations, nous avons augmenté de 68 % le budget pour la haute performance, de 75 % le budget sur l’accompagnement individuel des sportifs et de 250 % le budget sur la performance paralympique. Nous avons aussi investi 20 millions d’euros dans la recherche au service de la haute performance, avec des innovations qui servent déjà à la préparation de nos futurs médaillés. Dans le cadre de France 2030, nous poursuivrons évidemment cet effort. Et nous bénéficions aussi des entreprises qui soutiennent directement plus de 300 sportifs dans le cadre du pacte de performance et je veux ici les en remercier. Remercier toutes les entreprises d’ailleurs, de tous les secteurs qui sont mobilisés, plusieurs des responsables sont ici présents, et remercier tout particulièrement aussi les entreprises qui participent de la filière sport qu’on a structurée il y a plusieurs années et qui, je le sais, non seulement accompagnent aussi des sportifs, mais nous permettent de déployer l’excellence à très haut niveau et des aménités à l’organisation, justement, des infrastructures ou des grands événements permettent, pour ces Jeux olympiques et paralympiques, mais pour toutes les compétitions, de porter l’excellence française. Alors, face à ces moyens, les premiers résultats sont là. En 2016, on avait, imaginez-le, 40 % des sportifs de haut niveau qui étaient qualifiés aux Jeux de Rio qui vivaient sous le seuil de pauvreté. Grâce à cet accompagnement, à l’engagement de nos entreprises, cet effort administratif, il n’y en aura aucun à Paris 2024. Et je le dis parce qu’on a encore quelques situations qui sont difficiles, qu’il faut continuer d’accompagner et qu’on suit au plus près. Mais on est quasiment aux résultats qui étaient attendus et je veillerai aux dernières situations personnellement. Notre délégation atteindra pourtant un niveau record avec près de 800 athlètes olympiques et paralympiques, ce qui est du jamais vu. Nous avons à côté de ça aussi progressé dans les classements internationaux, notre objectif du top 5 olympique étant plus que jamais atteignable, d’après certaines projections, qui indiquent que la France pourrait connaître ses meilleurs jeux depuis 1900. Je ne veux pas mettre une pression excessive. J’en ai mis à chaque fois. Je continuerai d’en mettre. C’est la saine pression. Mais après, je fais confiance à chacun. Toute cette dynamique était indispensable et elle sera, je veux ici vous le dire aussi, parce que c’est important. Il y a évidemment tout ce qui doit nous amener jusqu’à l’excellence athlétique et sportive pour nos Jeux, mais on va poursuivre cet effort après et ça j’y tiens.
Je veux ici souligner, vous avez mon engagement qu’au-delà des jeux de 2024, les moyens seront maintenus jusqu’à la fin de ce quinquennat avec justement en perspective les jeux de 2030. Nos sports d’hiver doivent aussi bénéficier de toute notre attention. Et je veux remercier, je le disais pour le président du CNOSF mais également nos présidents de collectivités, de région. Renaud MUSELIER est ici avec nous. Il avait initié cette volonté française d’accueillir dans la région Sud ces Jeux d’hiver. Il a su ensuite se marier avec Auvergne-Rhône-Alpes et vous avez su, avec le président LAPPARTIENT et la présidente LE FUR, trouver l’équation qui a convaincu le CIO. Ce qui est une chance et c’est ce qui fait qu’on va continuer avec la ministre et le Gouvernement, évidemment, d’accompagner ces efforts et de le faire pour toute l’excellence sportive que je viens de décrire.
De nouvelles initiatives seront prises aussi pour accompagner nos sportifs, engagés, notamment ici sur le campus de l’INSEP. Dès la rentrée prochaine, nous lancerons à l’INSEP un projet académique avec 3 de nos fleurons français : l’ESSEC, CentraleSupelec et Sciences-Po. Et merci, Mesdames les ministres d’avoir porté et préparé ce projet. Et donc ces 3 grandes écoles travailleront main dans la main avec l’INSEP pour être associées et offrir aux sportifs une formation diplômante d’excellence, accessible et aménagée. Déjà, grâce à la mobilisation de tous les établissements d’enseignement supérieur, plus de 5 000 parcours spécifiquement aménagés sont accessibles aux étudiants sportifs de haut niveau sur Parcoursup pour la rentrée 2024. Et donc des mesures utiles et concrètes pour le double projet de nos sportifs sont aussi consolidées. Dès la rentrée prochaine, nous aurons ces parcours d’excellence pour nos sportifs de haut niveau et l’enseignement supérieur. Et donc, vous le voyez, en ouvrant cette année 2024 à vos côtés, je voulais insister et au fond, avoir ce premier message : nous avons beaucoup investi, beaucoup fait pour l’excellence sportive. Les premiers résultats sont là, mais nous allons les consolider avec cette vision complète de ce que doit être l’excellence sportive : c’est préparer des athlètes, c’est les former, c’est les accompagner et c’est les accompagner dans la durée, avec aussi des formations académiques et la préparation de ce qui sera leur carrière future.
Ensuite, en présentant mes vœux, c’est évidemment vous dire que si nous voulons réussir, il n’y a pas de doute là-dessus ces Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, c’est une organisation irréprochable que nous devons avoir. Et cette même exigence d’excellence, ce souci de perfection qui ont guidé tous ceux qui nous ont porté pour avoir ces Jeux, les organiser, cette exigence de 10 ans, nous l’aurons en matière d’organisation. Cher Tony, je le sais, le rythme s’accélère, l’excitation monte, l’envie que tout cela démarre est là. Et tout au long de ces Jeux olympiques et paralympiques, avec vos salariés, vos prestataires, tous ces bénévoles qui se sont engagés à vos côtés, vous allez être, vous aussi, notre équipe de France aux côtés de la ministre et de tous et toutes. Depuis bientôt 7 ans, nous travaillons ensemble sur ce projet. Vous ne vous êtes jamais départi de votre optimisme, de votre créativité, de votre amour du sport et des sportifs. Et je sais qu’avec vos équipes, vous serez à la hauteur. La réussite des Jeux sera celle de l’Etat et des collectivités. La ville de Paris, la région Île-de-France, la métropole, le département de Seine-Saint-Denis, les principales communes impliquées dans le projet, Marseille, la région Sud, et l’ensemble des collectivités territoriales. Je n’oublie pas aussi la Polynésie française, nous aurons la vague, qui seront toutes et tous au rendez-vous, comme nous l’avons été d’ailleurs pour la Coupe du monde du rugby, et nous pouvons être très fiers de ce que nous avons su faire il y a quelques mois en France.
Alors, on a plusieurs défis. Nous le savons pour l’organisation. Le premier, c’est celui de la sécurité. La menace terroriste est là, présente, toujours sur le sol français. C’est un défi immense, et je veux ici saluer l’engagement du ministre de l’Intérieur et, sous son égide, du préfet de police et de tous les services. 30 000 policiers et gendarmes, je vois ici aussi les directeurs généraux compétents qui sont présents, et je veux remercier la gendarmerie nationale et la police nationale de leur action, 30 000 policiers et gendarmes par jour seront à pied d’œuvre pour assurer la sécurité des Jeux, venant parfois de bien au-delà de la région francilienne. Et au fond, c’est toute la police et la gendarmerie nationale que nous allons mobiliser, et je le dis ici avec beaucoup de reconnaissance, parce que ce moment de fête, c’est un moment où on va demander à nos policiers et nos gendarmes de sacrifier leurs vacances, de les décaler, de les prendre avant, après. Mais c’est un vrai investissement. Et donc, nous serons aussi au rendez-vous des engagements qui avaient été pris, on l’a rappelé ce matin avec le ministre de l’Intérieur que j’ai vu. Je sais leur engagement, je veux les en remercier. Il est massif. Il sera salué, reconnu, accompagné. C’est l’excellence. C’est le rendez-vous. Et merci aussi de l’exigence que vous portez, pour des moments qui seront tout particuliers. Je pense évidemment à la cérémonie d’ouverture.
Le deuxième défi, c’est celui de la fluidité des transports. De quoi parlons-nous ? Pour faire les choses de manière très simple, nous avons besoin d’avoir 15 % d’offre supplémentaire pendant les Jeux, sur un réseau qui habituellement, durant l’été, est réduit de 20%. C’est ça le défi qui est le nôtre. Et donc, il est massif. Il y a des segments où la pression sera certes forte, mais nous y arriverons avec les opérateurs, avec les collectivités. C’est à notre portée. Là aussi, je veux remercier le ministre, les collectivités territoriales qui sont mobilisées, et les grandes entreprises de transport, ainsi que leurs partenaires, aux côtés du préfet de région, qui a été impliqué depuis le début, et du délégué interministériel. Assurer une desserte de 100 % des sites, pour 100 % des spectateurs en transport en commun ou propre, en prenant pleinement en compte les besoins des usagers quotidiens du réseau francilien, c’est ce que nous ferons. Pour cela, le Gouvernement veillera à permettre à tous de pouvoir pleinement anticiper, bénéficier de recommandations jour par jour sur la fluidité des transports publics et des conditions d’entrée sur les différents périmètres de sécurité. Ces informations, nous les rendrons publiques dans les prochains jours, avec là aussi un accompagnement des particuliers comme des entreprises.
Le troisième défi pour que l’organisation soit irréprochable, c’est l’accessibilité des sites pour les personnes en situation de handicap. Dans le cadre de la Conférence nationale du handicap, j’ai annoncé des crédits conséquents pour mettre en accessibilité nos petits commerces, en particulier dans les villes hautes des sites olympiques. On a 100 millions d’euros qui seront mobilisés pour ces seuls territoires. Plus de 500 dossiers ont déjà été déposés. Je veux ici vraiment appeler chaque commerçant à prendre connaissance de ses aides financières pour qu’on soit au rendez-vous. Nous avons aussi agi sur le parc des taxis. On a un peu plus de 1 000 d’entre eux qui sont déjà sécurisés, mais il ne faut pas se réduire à cela. Je pense qu’on devrait en vérité avoir des transports en commun et un réseau de taxis qui est beaucoup plus accessible. Et là-dessus, nous devons suivre les capitales les plus exemplaires et donc on va continuer cet effort au-delà des Jeux. Mais on a déjà sécurisé un millier de taxis accessibles. Le réseau de surface aussi bénéficiera d’un appui particulier, la ligne 14, entièrement accessible. Et au-delà des Jeux, je le dis aussi, on continuera l’effort pour l’accessibilité. Parce que le fait qu’on ait un réseau historique dont l’accessibilité n’est pas au rendez-vous et qu’il était impossible de mettre totalement au niveau pour ces Jeux, fait que certes, on va mettre des bus, on va mettre des taxis aux normes, mais on doit continuer cet effort au-delà de nos Jeux olympiques et paralympiques pour continuer d’être exemplaires. Nous avons du retard en France sur ces sujets depuis plusieurs décennies, et donc l’effort devra se poursuivre.
Alors, d’autres objectifs en matière justement d’organisation sont en passe d’être atteints. Je l’ai évoqué, les délais de livraison qui n’étaient pas le moindre des défis. Ensuite, grâce à des trésors d’innovation, à de véritables choix de rupture, ces Jeux seront évidemment les Jeux les plus verts, et totalement alignés sur l’accord de Paris avec une réduction par deux de leur impact carbone. Et ce, grâce à l’engagement et à la mobilisation des organisateurs. L’engagement écologique est là. Il y aura des mesures exemplaires de lutte contre la pollution plastique. Une déclinaison de la planification écologique pour ces Jeux fait que ce sera un véritable laboratoire pour la première fois, comme nous l’avions fait pour le G7 à Biarritz, mais de Jeux véritablement durables. Et nous allons créer un standard qui ne pourra plus ensuite donner lieu à des reculs.
Élément d’organisation aussi important, le budget. Il est pleinement maîtrisé. Si l’on avait dit aux Français en 2016 qu’un projet de Jeux olympiques et paralympiques conçus 8 ans auparavant, que nous allions transformer, parce qu’au début, on n’avait pas prévu d’avoir une cérémonie d’ouverture sur la Seine, entre autres, d’avoir au milieu de ça, le Covid, une guerre, une situation d’inflation comme on la connaît. Eh bien, au moment où je vous parle, nous n’avons eu une hausse sur l’inflation que de 13 % du budget du Cojop et de moins de 3 % de la Solideo. À Londres en 2012, c’était 200 % d’augmentation du budget. Et donc, je veux féliciter tous les gestionnaires du projet. On nous aurait dit que c’était impossible. Vous l’avez fait, en tout cas, on est en train de le faire parce qu’on va maintenir la pression, évidemment jusqu’à cet été. Mais bravo, parce que c’est un grand professionnalisme derrière, une formidable organisation, des choix faits à chaque instant. Mais nous avons tenu et c’est une exemplarité, là aussi, de sobriété qui, je pense, doit être soulignée parce qu’elle va nous aider à rendre ces jeux populaires.
Enfin, nous touchons du doigt aussi l’exemplarité sociale. La charte sociale qui a été conçue par les organisations syndicales et patronales sous l’égide de Bernard THIBAULT et de Geoffroy ROUX DE BÉZIEUX, que je veux ici particulièrement remercier pour leur investissement, est aussi une innovation salutaire. Elle permet, de façon concertée, d’encourager le recours à nos PME franciliennes, de réduire massivement l’accidentologie sur les chantiers. Et d’ailleurs, le taux d’accidents est exemplaire sur les chantiers de ces Jeux. C’est du jamais vu. De conforter le respect de notre cadre de protection des salariés et de déployer 2,7 millions d’heures d’insertion au profit de près de 4 000 personnes éloignées de l’emploi sur les chantiers, avec un effort tout particulier en Seine-Saint-Denis. Je veux remercier les services de l’État, en lien avec les collectivités, d’avoir conduit cet effort tout au long des dernières années. Ceci doit aussi nous inspirer pour l’avenir. Et donc, organisation exemplaire en matière de sécurité, de transport, de logistique. Grâce au collectif qui est ici présent, mais des jeux durables sur le plan écologique, sur le plan financier et social en même temps, c’était possible et nous sommes en train de le réussir collectivement. Vous pouvez en être fiers, j’en suis très fier et en le disant, je vous remercie collectivement et je veux vraiment remercier, je le redis, les services de l’État, les collectivités locales, mais aussi les entreprises de tous les secteurs qui ont participé à cet effort, comme les grandes associations et tous ceux qui nous ont aidés à voir ces efforts d’insertion et d’aménagement.
Ensuite, c’est le troisième objectif, c’est de faire de cet été, un été de fête et de fierté, un été de fête et de fierté française pour tout le monde. Beaucoup, pas vous qui êtes trop jeunes, mais se souviennent de l’été 98. Moi, je m’en souviens très bien. Et donc, je veux que les générations qui auront à vivre ces jeux aient des souvenirs à vie. Ces célébrations débuteront à Marseille le 8 mai prochain pour un relais de la flamme qui mettra à l’honneur nos territoires, mais aussi des destins français célèbres ou anonymes. Témoignage vivant de la force, de la résilience de notre nation et de nos talents. Le 26 juillet, les yeux du monde entier seront braqués, ensuite, sur notre cérémonie d’ouverture mise en scène par Thomas JOLY. Elle sera la première de l’histoire à se tenir non pas dans un stade, mais sur la Seine. Elle célébrera la richesse de notre culture, la beauté de notre langue, de notre capital, l’universalisme de nos valeurs. Et je peux vous le dire, elle surprendra. Dès lors, pendant six semaines, la plus grande fête du sport français mettra en avant des lieux, comme dit la campagne actuelle, iconiques, qui signifient l’identité de notre pays tout entier. Et beaucoup d’images resteront : les 20 024 participants du Marathon pour tous, l’escrime au Grand Palais, le cécifoot sous la Tour Eiffel, l’équitation au Château de Versailles, le surf, comme je le disais, à Tahiti, la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques au mois d’août qui se fera à la Concorde, tant de choses qu’on aurait pensées complètement inimaginables il y a quelques années. Et autant de sites aussi auxquels des centaines de milliers de scolaires, bénévoles, sportifs, personnes en situation de handicap, mais aussi fonctionnaires, pourront gratuitement accéder, grâce à notre billetterie gratuite. État et collectivités ont déployé un effort tout particulier en la matière. Et pour les écoles éloignées de l’Ile-de-France, un appui au financement des transports sera prévu, je sais que la ministre de l’Éducation, des Sports et des Jeux y veille particulièrement. Et là aussi, nous serons au rendez-vous des résultats.
Cette fête, elle sera nationale, elle sera populaire, ancrée dans chacun des territoires. Dans de nombreuses villes de France, des clubs 2024 seront déployés pour suivre, en famille ou entre amis, les exploits de nos champions. Ce seront aussi des animations sportives qui seront proposées, en particulier dans nos quartiers, avec l’appui des fédérations. Et sur tout le territoire, nous allons mettre en place des olympiades sportives et culturelles. Nous l’avons annoncé il y a quelques jours avec la ministre de la Culture à Clichy-aux-Bois, à quelques mètres du dojo solidaire que nous avions ouvert ensemble avec le président NOMIS et la ministre il y a à peine un an et demi. En tout cas, pour finir, nous voulons aussi que cet été ce soit accessible pour tout le monde et qu’il n’y ait pas dans certains, de trop nombreux quartiers, des gens qui disent: “ces jeux ne sont pas pour moi”. Et donc on va avec les collectivités, proposer une offre sportive et culturelle pour permettre aux jeunes et aux moins jeunes, gratuitement, d’avoir accès à des bibliothèques, à des salles de spectacles, à une offre culturelle et sportive, en étendant les horaires d’ouverture et en ayant accès gratuitement à cette offre pour avoir des olympiades sportives et culturelles pour l’été prochain.
Enfin, et je terminerai là-dessus, des jeux utiles. En effet, au-delà du fait que nous allons accueillir le monde entier, essayer de rafler le plus de médailles possibles dans tous les sports, faire de ces jeux un très grand héritage. Depuis le début, nous avons une obsession, ce qu’on appelle l’héritage. C’est-à-dire que ces jeux restent, que ces jeux nous apportent quelque chose d’utile. J’en parlais déjà en parlant du sport de haut niveau, mais qu’on bâtisse pour la nation française quelque chose qui n’est pas en quelque sorte un déjeuner de soleil, un rendez-vous qui ne dure que juillet et août. Paris 2024, nos Jeux olympiques et paralympiques de 2024 doivent aller bien au-delà. Du village des athlètes au centre aquatique olympique, des commerces du quotidien et des gares que nous rendrons plus accessibles, grâce à ce qu’on a fait avec la métropole, des 5 ponts construits pour recoudre le lien entre la capitale et la Seine-Saint-Denis, nous allons aménager la région parisienne et la métropole d’une manière inédite grâce à ces Jeux et accélérer ces aménagements. Ce qui, en quelque sorte, inscrit ces jeux dans une grande tradition française, celle justement où, de Gustave EIFFEL à d’autres, nous avons, à l’occasion des expos universelles, ces grands rendez-vous, construits des structures qui sont ensuite restées dans notre histoire et nos paysages. Je veux à cet égard saluer le travail de la Solideo, cheville ouvrière de ces 68 ouvrages olympiques, et adresser mes remerciements les plus sincères aux compagnons, aux ouvriers, aux 2 000 entreprises françaises provenant de 85 départements qui ont œuvré sans relâche et nous livrent, au fond, plus que des sites, mais un manifeste à ciel ouvert de ce que peut être la ville innovante et durable de demain. Là encore, nous continuons et nous continuerons d’avancer.
Ensuite, dans l’héritage, il y a une autre chose formidablement importante qu’on va laisser, c’est la baignabilité de la Seine et de la Marne. Et là aussi, il y a eu par le passé des promesses, souvent réitérées, de dire qu’on allait rendre la Seine baignable. Mais nous allons laisser, parce qu’il y avait ces jeux, pour tant et tant de Franciliens, la possibilité d’avoir la Seine et la Marne qui seront baignables et qui seront ensuite ouvertes durablement pour des activités aquatiques et nautiques. C’est la réussite d’un plan, Monsieur le Préfet de Région, cher Marc GUILLAUME, de plus de 1,4 milliard d’euros, 1,4 milliard d’euros, fédérant depuis 10 ans tous les acteurs publics et privés qui sont impliqués et qui permettra de retisser le lien des Franciliens avec leurs espaces naturels et changer très profondément le quotidien. C’est une transformation profonde de ce que sera le Grand Paris demain grâce à ces jeux ; c’est-à-dire retrouver nos fleuves, retrouver la possibilité d’en réinventer les usages. À côté de ça, nous aurons aussi évidemment des transformations et un héritage puissant, celui d’une nation inclusive. Derrière l’équipe de France unie, des millions de Français vont s’enthousiasmer en oubliant ces frontières d’une mauvaise appréhension du handicap qui avait parfois été créé. Évidemment, c’est le rendez-vous que nous offre nos champions et nous continuerons sur le développement des clubs para-accueillants, sur la mise en accessibilité des sites, sur la prise en charge des fauteuils ou des prothèses sportives, ou encore sur l’apprentissage de parasports au programme d’EPS. On a commencé cela. C’est maintenant un programme inarrêtable. Je m’y suis engagé, je m’y engage dans la durée.
Et puis l’autre héritage, c’est celui même d’une nation sportive. Ce que nous avons commencé grâce à ces Jeux olympiques et paralympiques et nous allons poursuivre, c’est de réancrer le sport dans la vie de la Nation. Et au fond, ce n’est pas qu’un slogan, c’est véritablement de se donner un objectif, c’est de monter la pratique sportive partout dans le pays parce que c’est un objectif de santé publique. Plus on a de jeunes et de moins jeunes qui pratiquent un sport, plus on améliore la santé de tous. Parce que c’est la meilleure prévention, c’est la moins chère, celle qui rend le plus heureux. Ensuite, c’est un formidable instrument d’inclusion, c’est un formidable instrument d’échange, de confiance en soi, de liens tissés. Nous nous étions fixés en 2017 un objectif : 3 millions de pratiquants en plus de 2017 à 2024, avec une vision simple et cohérente, rééquilibrer le rapport au sport dans les consciences d’un pays qui souvent a cultivé la domination de l’esprit sur le sport. Pour cela, nous avons mis en place une politique qui va elle aussi rester dans la durée mais qui a commencé : 30 minutes de sport obligatoire au primaire. C’est fait, c’est généralisé, c’est inarrêtable. Deux heures de sport supplémentaires au collège avec le périscolaire, ça a commencé à la rentrée dernière. Là aussi, on doit continuer cet effort et améliorer encore ce qu’on doit résoudre ; on a la question souvent des transports entre le lieu scolaire et le lieu de pratique sportive. Les tests physiques en 6ème pour conforter et adapter l’action des professeurs d’EPS. C’est essentiel et je remercie tous nos professeurs d’EPS qui jouent le jeu et nous aident à faire ces évaluations qui sont essentielles. Le plan Génération 2024, c’est à dire 5 000 terrains scolaires et périscolaires, qui prend la suite de ce qu’on avait lancé. Vous vous souvenez qui étaient ces 5 000 premiers équipements de proximité que nous avons financés. Donc, au total, on aura financé 10 000 équipements sportifs. Le recours au design actif dans les cours de récréation, le “Pass’Sport” qu’utilisent 1,5 million de jeunes pour les aider soit à payer la licence, soit à payer des équipements ; le déploiement du “savoir nager” et du “savoir rouler” ; le 8h-18h dans les collèges REP et REP+ pour conforter dans le cadre du périscolaire la place du sport et la création de 15 000 places en Sport-Études pour compléter les 10 000 existantes, c’est-à-dire que dans cet héritage, on est en train de faire plus que doubler le nombre de places en Sport-Études. Tout ça, c’est ce qu’on fait à l’école, c’est une véritable révolution de la place du sport à l’école, une révolution du plus petit âge au grand âge, jusqu’à, vous l’avez compris, je l’évoquais tout à l’heure, le continuum pour les sportifs de haut niveau avec le monde académique et l’enseignement supérieur.
Au-delà de l’école, c’est aussi évidemment le dépassement de l’objectif des 500 maisons sport santé, la prise en charge par la Sécurité sociale de l’activité physique dans certains parcours de soins, des incitations à développer le sport en entreprise, des mesures pour conforter notre modèle sportif avec plus de 5 000 emplois financés par l’Agence nationale du sport, 15 000 services civiques fléchés sur le sport, l’appui à la formation de 3,5 millions de bénévoles qui œuvrent au sport, au sein de nos plus de 360 000 associations sportives auxquelles je veux rendre hommage aujourd’hui à l’occasion de ces vœux, parce que c’est elles qui nous aident à tenir dans tant de villes, et en particulier de petites villes ou de villes moyennes sur le territoire. Gilles AVEROUS, qui est avec nous aujourd’hui, le sait Ô combien. En octobre dernier, nous avons aussi lancé une nouvelle politique pour mieux reconnaître et soutenir la capacité de nos clubs, dans nos quartiers en particulier, à faire de l’insertion sociale et professionnelle auprès de nos jeunes, que l’on a parfois du mal à toucher. C’est le programme des 1 000 éducateurs socio-sportifs déployés sur 500 villes. Toutes ces actions auprès de nos clubs et de nos fédérations, nous les avons déployées sans angélisme, avec volontarisme, avec continuité. Je veux saluer le travail de l’ensemble des ministres des Sports des 7 dernières années, en particulier de Roxana et d’Amélie. Et nous avons agi, nous continuerons de le faire, et, vous l’avez compris, nous irons bien au-delà de ces jeux, avec un effort qui se poursuivra.
En cohérence sur toutes ces politiques, des moyens ambitieux ont été déployés. Le budget du ministère des Sports a été augmenté de plus de 70 % hors-Jeux entre 2018 et 2024. C’est du jamais vu. Alors, certains diront que ça n’est pas assez. Les mêmes, d’ailleurs, qui n’osaient même pas demander, en 2017, ce que nous mobilisons aujourd’hui. Je leur dis, tout ça, on l’a fait, on le fera, et aussi longtemps que je suis là, on continuera de le faire, avec, là aussi, des résultats. Le pari ambitieux fixé en 2017 a été tenu. Nous avons 3 millions de pratiquants supplémentaires, hors des clubs comme en leur sein, grâce à des records de licenciés dans de nombreuses disciplines. Et parce que le sport est grande cause nationale, je veux redonner à la ministre et au mouvement sportif un nouvel horizon. Doublons l’objectif avant la fin du quinquennat. Convainquons 3 millions de pratiquants supplémentaires d’ici 2027, c’est faisable. Parce qu’on sait qu’à l’occasion de nos Jeux, nous aurons encore plus d’engouement, et qu’au sortir des Jeux, on retrouvera encore plus, justement, de pratiquants. Donc, doublons l’effort entre ces Jeux et 2027. Pour y arriver, des mesures simples. 2024, la grande cause dédiée au sport, la pratique pour tous et toutes. A l’école, la devise : “Lire, écrire, compter, bouger” que nous porterons haut en intégrant le sport dans la formation initiale des professeurs des écoles, en plus de tout ce que j’ai dit, et en confortant sa reconnaissance au collège, puis au lycée et à l’université. Plus largement, pour nos jeunes, en refondant le Pass’Sport à partir de l’année prochaine, pour qu’au-delà d’une aide financière, il puisse permettre, comme le Pass culture, de mieux connaître et de s’inscrire plus facilement aux activités qui intéressent. Auprès des clubs, en maintenant notre soutien financier aux fédérations, en continuant de simplifier les normes, en accompagnant emplois associatifs et en finançant des bénévoles, auprès des territoires avec nos programmes de soutien des équipements, et dans les parcours de soins, en intégrant pleinement le sport comme un élément de prévention, et en intégrant le sport aussi, dans certains parcours curatifs.
Les fédérations, les ligues savent pouvoir compter sur nous, elles me trouveront toujours à leur côté, et nous continuerons d’avancer sur ce point. Vous l’avez compris, l’année 2024 sera un millésime sportif, organisationnel, un moment de fête sportif et culturel, et également parce que nous allons continuer de préparer l’avenir grâce à ces Jeux. Alors aujourd’hui, en étant là devant vous, je tenais à dire ma confiance envers les plus jeunes et les moins jeunes, vous dire combien le sport va aider à transformer nos vies. Il va nous rendre fiers, nous ramener des médailles, il va aussi nous permettre de changer la vie de beaucoup de monde, et je l’espère enclencher une dynamique qui va nous permettre d’avoir de très grands Jeux olympiques et paralympiques, mais au-delà de cela, d’avoir un héritage et, dans la durée, un changement de la place du sport dans notre nation inédit. Je veux remercier très sincèrement évidemment la ministre, les ministres ici présents, mais l’ensemble des acteurs du monde sportif, du monde associatif, l’ensemble des administrations et des services de l’État, les élus, les grandes entreprises qui sont ici présentes et qui se mobilisent depuis le début à nos côtés, qui seront au rendez-vous de l’organisation, je le sais, mais qui sont aussi depuis maintenant près de 10 ans, au rendez-vous de tout ce que j’ai pu citer. Ces formidables résultats dont nous devons être fiers, qu’on doit regarder en face, ce sont les vôtres. Alors, je serai à vos côtés à chaque minute, jusqu’à cet été 2024. Ce sera un formidable moment de fierté française et de célébration, mais c’est surtout un mouvement inarrêtable que nous avons créé grâce à ces Jeux olympiques et paralympiques. Alors, je vous souhaite une très bonne année 2024, évidemment une année de résultats, de médailles, une année de fierté, de parfaite organisation, également une année de confiance, d’audace, pour que tout ce que nous avons su faire ensemble avec engagement, méthode, force depuis près de 10 ans, nous le continuions largement après 2024, fort de ces succès. Vive le sport français, vive la République et vive la France !