Violence dans le sport : 83 % des signalements concernent des violences à caractère sexuel
Selon le bilan réalisé lors de la 4ème convention nationale de prévention des violences dans le sport les signalements de violences dans le sport sont dénoncés à 52 % par les victimes ou leurs proches, le mouvement sportif à 31 % (fédérations, ligues, comités, jusqu’au licencié dans un club) et les services déconcentrés (SDJES) pour 5 %. Le reste des signalements provient de voies diverses : anonyme, cabinet ministre, associations d’aide aux victimes, collectivité, corps médical, défenseur des droits, établissement scolaire, justice, presse, etc.
La 4ème convention nationale des violences dans le sport s’est tenue le 3 juillet, à l’initiative des ministres Eric Dupond-Moretti, Amélie Oudéa-Castéra, Isabelle Rome et Charlotte Caubel.
Une cellule créée en 2019
Créée en décembre 2019, la cellule nationale de traitement des signalements de violences dans le sport est chargée d’instruire chaque signalement et d’accompagner les services départementaux du ministère dans la conduite d’enquêtes administratives placées sous l’autorité des préfets. Elle suit l’ensemble des procédures diligentées et correspond avec les référents des fédérations sportives pour les procédures administratives nécessaires. La cellule est également amenée à orienter les personnes vers des associations d’aide aux victimes.
Alors que la cellule s’est spécialisée à l’origine dans le traitement des violences sexuelles, des signalements pour d’autres types de faits lui sont remontés : violences physiques, psychologiques, propos sexistes, emprise ou encore maltraitances. Des situations de complicité ou de non-dénonciation ont également été signalées.
L’adresse signal-sports@sports.gouv.fr permet de recueillir tous les témoignages de victimes.