Vers un CNOSF puissant et un ministère des sports diminué ? Quel avenir pour le sport français ?

A ne pas louper le débat de ce soir sur sport en france à 18 h entre Amélie Oudéa-Catera et Didier Seminet , quel que soit le résultat de l’élection à la présidence du le Comité National Olympique et Sportif Français CNOSF qu’il s’agisse d’Amélie Oudéa ou de Didier Seminet, les 2 candidats dans leur pré programme et dans le compte rendu des ateliers nous promettent un CNOSF utile fort moderne pour la premier et politique rassembleur influent pour le second. Un CNOSF puissant pour faire la synthèse.

Cette élection intervient alors que le ministère des Sports et le financement public du sport subissent une érosion budgétaire sans précédent et va faire face au tsunami des réductions budgétaires, le CNOSF peut il s’imposer comme l’ acteur central du sport français doté d’une vision ambitieuse et d’une capacité d’action renforcée ?

Le ministère des Sports : un rôle réduit à l’essentiel

Face à une réduction drastique de son budget, on peut faire l’hypothèse que le ministère des Sports va se retrouver contraint de recentrer ses missions sur des prérogatives strictement régaliennes, laissant une grande partie des enjeux stratégiques du sport français dans un flou institutionnel préoccupant.

On a appris la préparation d’un décret signé du premier ministre qui vise à recentrer les missions des cadres techniques sportifs sur les politiques publiques.

AP 2022 le retour ?

Il ne faut jamais oublié la vision d’action publique 2022 et que la création de l’ANS sous la forme d’un GIP avec une double compétence haute performance et développement des pratiques n’a été possible qu’au regard des jeux. Tout comme le maintien d’un ministère de plein exercice d’ailleurs….

En effet pour AP 2022 « l’ Agence nationale du sport, établissement public cogéré avec le mouvement sportif, était en charge du sport de haut niveau et de la préparation sportive pour les grandes compétitions. Le soutien au mouvement sportif serait redéfini à travers la remise en cause du soutien financier aux fédérations les mieux dotées, la mise en extinction progressive du corps des conseillers techniques sportifs (CTS) et l’attribution d’une subvention aux fédérations les moins dotées pour le recrutement de leurs cadres techniques. La création d’une telle agence pourra d’ailleurs conduire à s’interroger sur l’opportunité du maintien d’un ministère de plein exercice.

Le CNOSF : une opportunité historique

Dans ce contexte d’incertitude, le CNOSF apparaît comme l’acteur le mieux placé pour combler ce vide institutionnel. Fort de son réseau, capable de fédérer clubs, ligues et fédérations, il a l’opportunité historique de jouer un rôle décisif en devenant l’interlocuteur privilégié des acteurs du monde sportif mais aussi des pouvoirs publics. C’est toute la problématique du débat de ce soir. Mai. 19, 2025 Le futur CNOSF : le syndicat des fédérations ou le représentant du mouvement sportif ? par Patrick Bayeux

La nécessaire modernisation du CNOSF

Pour être réellement influent, rassembleur et utile, le CNOSF devra se moderniser et certainement se réorganiser. Le CNOSF compte 126 agents ! En attendant la réorganisation, place au débat sur les programmes. Chaque candidat a déjà présenté son pré programme et à organiser des ateliers

Quel que soit le résultat #EGS2025 Des états généraux du sport s’imposent en 2025

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