Vente du stade de France, « Stade de France notre bien commun » le dindon de la farce ?

L’équipe a révélé dans un article publié vendredi dernier ( Le Stade de France finalement plus à vendre )  que le stade de France n’était plus à vendre. 

« Le dossier de rachat porté par le groupement « Stade de France notre bien commun » n’aurait pas répondu à toutes les attentes juridiques désirées par les services de l’État et notamment Fininfra, la mission d’appui au financement des infrastructures du ministère des Finances «  selon le quotidien sportif.

Il faut rappeler que 2 options étaient ouvertes 

  • celle de la cession
  • celle de la vente.

On relèvera toutefois que la mission de conseil qui a permis de recruter un groupement d’AMO (assistance à maitrise d’ouvrage) de l’Etat sur ce dossier, portait sur des «  prestations de conseil en matière technique, économique, juridique et financière pour le renouvellement de la concession du Stade de France, c’est-à-dire lors de la préparation, de la passation et du démarrage de l’exécution de la nouvelle concession. » Rien sur la vente… 

Une mission d’AMO remportée par un groupement composé notamment du cabinet d’Avocat Dantons et de Dorothée Griveaux   spécialiste du « droit des contrats publics et du financement de projet » qui affiche dans ses références des missions aux cotés de  VINCI,   lequel Vinci était d’ailleurs candidat au rachat du stade de France avec le PSG qui a fait savoir assez tôt qu’il ne déposerait pas une offre de rachat. 

Vinci n’a pas déposé d’offre de rachat finalement…. mais a candidaté avec Bouygues à la nouvelle concession, comme GL Events associé à Paris Entertainment Company – la structure qui gère l’Accor Arena, l’Arena de la porte de la Chapelle ou le Bataclan à Paris (En savoir plus sur l’équipe Les candidats au rachat ou à une concession du Stade de France vont se dévoiler)

« Stade de France notre bien commun » convoqué puis révoqué 

Le groupement « Stade de France notre bien commun » a bien été convoqué pour une réunion pour une audition demain mercredi , mais au final a reçu jeudi dernier un courrier comme quoi leur offre n’était pas recevable … « Stade de France notre bien commun » ne pourra donc pas défendre son offre. Selon le Parisien « un rachat de l’enceinte en intégrant pleinement dans son projet la FFF (fédération française de football) et la FFR (fédération française de rugby) via une fiducie » . En effet l’offre reposait sur un travail étroit avec les fédérations sur les bases d’un loyer gracieux pendant 10 ans en contre partie d’une co détention et d’une co gestion du stade de France, un montage gagnant pour les fédérations et sans doute aussi pour l’Etat avec une offre assez proche avec selon nos informations de l’évaluation des domaines qui était de 647 M€ . Mais l’offre n’était pas conforme juridiquement nous dit-on sans plus de détail. Dommage que cette piste n’ait pas été approfondie.

Et pourtant début janvier, la ministre voulait se donner du temps.

On verra si la concession est aussi avantageuse pour les fédérations et l’Etat …  « Stade de France notre bien commun » est-il le dindon d’une farce qui consistait au départ à vendre le stade  au PSG. Pas de PSG pas de vente. Le fait que Vinci n’ait pas déposé d’offre interroge … Une explication ? la remise d’une offre de vente n’était pas indemnisée contrairement à la concession. Le perdant entre les 2 finalistes à la concession recevra 1M€.  

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