La principale fédération du sport scolaire (UNSS) est en pleine de crise de confiance. Le monde enseignant pointe du doigt le management du président Olivier Girault ainsi que sa gestion financière écrit Ouest France.
ll suffit de prononcer le mot « UNSS » pour que les interlocuteurs lèvent les yeux au ciel, signe d’un profond malaise. « Ça fait des années qu’on essaie de faire des passerelles entre le monde de l’éducation et du sport. Et ce qui se passe ne va a priori pas aider… » , regrette un cadre du sport français. Pourtant, cette fédération œuvrant dans le second degré n’a jamais autant attiré d’élèves : près d’1,2 millions, soit 300.000 de plus qu’il y a trois ans.
« Et ça, on n’en parle pas trop hein », souligne Girault, sollicité par l’AFP. « Ce qu’il se passe c’est pour les directeurs de territoire, qui sont sur le terrain, que c’est dur. Moi, j’ai les épaules larges. «