Mercredi 13 mars 2024, à la Maison du sport français, le Président du CNOSF, David Lappartient, et la Présidente du CPSF, Marie-Amélie Le Fur, accompagnés par Astrid Guyart, secrétaire générale et co-présidente de la CAHN du CNOSF ont dévoilé le processus de désignation des porte-drapeaux, qui emmèneront les délégations françaises lors des cérémonies d’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le 26 juillet et le 28 août prochains et tout au long de l’événement.
Deux binômes, quatre porte-drapeaux
Deux binômes composés d’une femme et d’un homme seront donc élus dans le même temps et selon les mêmes règles, pour représenter la France.
Une désignation par vote : un athlète – une voix
Le vote (un athlète – une voix) des athlètes de la fédération se fera par voie électronique et sera soumis au contrôle d’un huissier. Les athlètes, ayant recueilli le plus de voix seront élus porte-drapeaux de la délégation olympique et de la délégation paralympique.
Les fédérations olympiques et paralympiques qualifiées ou qualifiables pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 auront la possibilité de communiquer au CNOSF et au CPSF, les noms des athlètes qui souhaitent se porter candidats au rôle de porte-drapeau, dans la limite d’une femme et d’un homme par fédération.
Tous les athlètes sélectionnés au titre des délégations seront ensuite appelés à voter directement pour élire leurs porte-drapeaux parmi la liste des candidats. Les athlètes olympiques désigneront les porte-drapeaux olympiques et les athlètes paralympiques, les porte-drapeaux paralympiques.
Répondre à des critères d’exemplarité
Pour se porter candidat, l’athlète doit respecter et incarner la Charte des valeurs olympiques et paralympiques, être Olympien ou Paralympien (avoir déjà participé à une édition des Jeux) et répondre à des critères d’exemplarité. Par ailleurs, les athlètes ayant déjà été désignés porte-drapeaux par le passé ne pourront pas déposer leur candidature auprès de leur fédération et prétendre à nouveau à cet honneur : une règle qui vise à sacraliser, dans la vie d’un ou une athlète, ce moment d’exception. Pour garantir la diversité des profils et des disciplines, un binôme ne pourra être composé d’athlètes issus d’une même fédération sportive.
source CNOSF