Un an après, réussir l’héritage des Jeux paralympiques par Lamia El Aaraje , Pierre Rabadan et Emmanuel Grégoire
Un an après les Jeux paralympiques de Paris 2024, l’heure n’est plus seulement au souvenir des émotions partagées, mais à la responsabilité pour les adjoints à la Mairie de Paris Lamia El Aaraje et Pierre Rabadan, ainsi que le candidat socialiste aux élections municipales de 2026, Emmanuel Grégoire, qui veulent transformer l’héritage en réalité durable. L’accessibilité universelle n’est pas un supplément d’âme, elle est la condition du vivre-ensemble et du « faire République »
Les élus de la majorité réaffirment leur volonté de prolonger l’héritage des Jeux paralympiques en plaçant l’accessibilité au cœur de son projet. Les progrès déjà accomplis sont mis en avant : 100 % des bus désormais accessibles, 17 quartiers d’accessibilité augmentée, 96 % des équipements municipaux adaptés d’ici 2026, un réseau de clubs paraccueillants pour le parasport, et des dispositifs éducatifs et sociaux inclusifs (vacances adaptées, unités d’enseignement spécialisées, formation des agents).
À l’approche des municipales de 2026, la Ville de Paris promet d’aller plus loin : désencombrement de l’espace public, extension des parcours accessibles, renforcement du parasport (+30 %), meilleure prise en compte des familles monoparentales, et plaidoyer pour la mise en accessibilité du métro, avec l’appui de l’intelligence artificielle.
L’Etat se dérobe face à ses responsabilités
Mais la tribune pointe aussi un désengagement de l’État, qui réduit son soutien financier. Selon ses auteurs, ce sont aujourd’hui les collectivités qui portent l’égalité réelle et font vivre la République, en garantissant à tous — personnes handicapées, familles, personnes âgées, parents avec poussette — le droit de participer pleinement à la vie de la cité.