Ça gronde chez les STAPS ça c’était samedi. #Stapsoubliés a mobilisé sur les réseaux sociaux. La quasi totalité des campus ont observé une minute de silence au moment où le recteur se rendait à l’Université de Rennes.
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Demain c’est manifestation à Toulouse. Le mouvement prend de l’ampleur.
Des effectifs en augmentation constante
En 10 ans les effectifs sont passés de 30000 à 67000 étudiants. de 13000 à 26000 étudiants en L1.
Une professionnalisation reconnue
Selon la C3D « Pour les étudiants qui ont décidé de s’insérer professionnellement suite à l’obtention de leur diplôme, le taux d’emploi est de 84,5%, et atteint 91,5% pour les Masters. » lien vers l’étude sur le site de la C3D
Des moyens qui n’arrivent pas dans les composantes
13,4 millions d’€ ont été investis par le ministère pour la filière STAPS depuis 5 ans. Problème les université sont autonomes et seulement 50 % des financements pour les STAPS sont arrivés dans les composantes. La bataille est aussi interne ! L’ANESTAPS a demandé un fléchage budgétaire vers la filière STAPS pour financer la création de postes enseignants et administratifs.
Le président de la C3D en avril dernier dénonçait dans un courrier adressé à la ministre « taux d’encadrement moyen est de 1 enseignant pour 46 étudiants en STAPS, bien loin du taux moyen des universités à 17.5, et ce manque d’enseignants et d’enseignant-chercheurs approche les 500 postes au niveau national avec un taux d’encadrement théorique de 1 pour 30, soit un déficit de moyen d’environ 42 M€. Pour rapprocher la filière STAPS du taux moyen d’encadrement en France (17.5), c’est une dotation de plus de 1100 postes et de plus de 100 M€ qui sont nécessaires » Un déficit de 1100 postes en STAPS selon la C3D.