Stade de France : et si les négociations exclusives n’aboutissaient pas ?
Selon les Echos, (La bataille est relancée pour le Stade de France ) l’Etat, propriétaire des lieux, se retrouve dans une position pour le moins inconfortable, alors que sa décision d’ouvrir des négociations exclusives avec GL Events pourrait être remise en cause.
En effet, l’État, propriétaire du stade, a engagé des négociations exclusives avec GL Events, au détriment du consortium Vinci-Bouygues, qui conteste la régularité de la procédure. Ce dernier a déposé un recours en référé devant le tribunal de Montreuil, dénonçant une « marquée par de multiples manquements aux obligations de publicité et de mise en concurrence », .
Les principaux points de litige concernent :
- Les investissements proposés : Fin Infra n’a pas avoir assez défini « les besoins à satisfaire » par les candidats selon Vinci-Bouygues. GL Events envisage d’injecter environ 100 millions d’euros, contre 400 millions pour Vinci-Bouygues, soulevant des interrogations sur l’ampleur des travaux à réaliser.
- Le traitement des fédérations sportives : La FFF et la FFR bénéficient d’un accueil prioritaire, ce qui a placé les fédérations en position de force dans les négociations. Vinci-Bouygues estime que l’État aurait dû exiger des engagements fermes en retour.
- Inégalité de traitement des candidats : La FFR entretiendrait de meilleures relations avec GL Events, selon le consortium Vinci-Bouygues créant une possible distorsion de concurrence.
- Les évolutions de l’offre de GL Events : Des incertitudes subsistent quant à la présence de Paris Entertainment Company (PEC) dans le projet, ce qui pourrait remettre en cause la capacité de l’entreprise à gérer un site de cette envergure.
Sur le volet des discussions avec les fédérations, les échanges avec la FFR semblent avancer favorablement, mais les négociations avec la FFF restent tendues. La FFF souhaite davantage d’implication dans la gouvernance du stade et des conditions d’exploitation plus avantageuses. Par ailleurs, la FFR, confrontée à des pertes financières, cherche à minimiser ses coûts et demande une flexibilité accrue sur la durée d’engagement avec le concessionnaire.
En cas d’échec des négociations que se passerait il ?
- La FFF pourraient déplacer les matchs des Bleus en province.
- La FFR pourraient limiter son utilisation du stade
Les deux fédérations discuteraient en parallèle d’une potentielle reprise en gestion propre du stade si aucune solution satisfaisante n’émerge. Et si le modèle en fiducie proposé « Stade de France, Notre bien commun » avait été la bonne solution ? ….