Sport & ESS, utopie ou réalité ? par Yohan Penel Président de la fédération française de badminton (FFBaD)

A lire cet article publié par Yohan Penel sur linkedin dans lequel il fait état d’échanges avec Mehdi Mahammedi-Bouzina, conseiller ESS au sein du cabinet de Olivia Gregoire. Un entretien qui intervient après « le mois de l’ESS, qui met en valeur chaque année cette vision d’une économie basée sur l’utilité sociale, la lucrativité limitée et la gouvernance démocratique. »

Les associations sportives appartiennent au monde de l’économie sociale et solidaire sur le papier (de par leur statut juridique), mais qu’en est-il dans les actes et dans les volontés ? se questionne Yohan Penel selon lequel les associations de badminton peuvent cocher toutes les cases de l’utilité sociale au sens de la loi de 2014 portée par Benoit Hamon.

Le sport est à une période charnière de son histoire

Yohan Penel conclut sont article ainsi  » Le sport est à une période charnière de son histoire. Sa dimension compétitive n’est pas à renier quand elle fait rêver, quand elle fait vibrer, quand elle structure un parcours. Mais elle doit accepter de cohabiter avec ses dimensions ludiques, éducatives, sanitaires et territoriales. Ce n’est en aucun cas une remise en cause de l’histoire ni de l’identité d’un sport, c’est au contraire élargir son champ d’actions et ses partenaires potentiels.

Le sport comme finalité et le sport comme outil forment un tout qui ancre les associations sportives, en paroles et en actes, dans le monde de l’ESS, un monde porteur de sens et de solutions pour la société de demain. Gagner une médaille et gagner un sourire demandent des efforts différents, mais sont tout aussi importants l’un que l’autre.

Pour cela, il reste à déconstruire les idées reçues des deux côtés, apprendre à s’apprivoiser, et libérer notre créativité pour œuvrer ensemble, à travers des synergies intersectorielles, à la construction d’un monde meilleur. »

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