Selon une étude européenne trois quarts des enfants ayant pratiqué un sport ont subi des abus (principalement psychologiques)

Cette étude financée par l’Union européenne et porte sur plus de 10 000 personnes dans six pays européens (Autriche, Belgique, Allemagne, Roumanie, Espagne et Grande-Bretagne). Les garçons sont plus susceptibles d’être concernés que les filles

La forme la plus courante d’abus est psychologique. Près des deux tiers des personnes interrogées ont déclaré avoir subi des violences psychologiques, tandis que 44% ont été victimes de violences physiques.

18 recommandations

A. Les départements gouvernementaux ou ministères responsables du sport devraient :

1. Garantir des politiques et stratégies générales sur la protection et la « sauvegarde » de l’enfance et l’appliquer au sport.

2. Intégrer une recherche longitudinale systématique sur la prévalence des relations interpersonnelles violentes à l’égard des enfants dans le sport dans les stratégies nationales et les plans d’action pour le sport.

3. Fournir un organisme ou une agence indépendante où les personnes touchées par

La violence interpersonnelle dans le sport peuvent rapporter leurs expériences et recevoir de l’aide et soutien.

4. Veiller à ce que les agences ou fédérations nationales soient soutenues et bénéficient

des ressources nécessaires pour introduire et/ou accroître les efforts de sensibilisation et

prévenir la violence interpersonnelle dans le sport.

5. Veiller à ce que les efforts de prévention s’étendent au niveau local (par exemple, les clubs sportifs bénévoles) et ne se limitent pas aux fédérations sportives « parapluies ».

B. Les organismes internationaux, nationaux et fédéraux devraient :

6. Reconnaître toutes les formes de violence interpersonnelle contre les enfants dans le sport.

7. Introduire des mesures pour prévenir la violence interpersonnelle dans le sport et garantir que les droits de l’enfant sont intégrés à tous les niveaux des structures organisationnelles dans le sport.

8. Veiller à ce que la politique stratégique soit éclairée par des données probantes sur les taux de prévalence de violence interpersonnelle envers les enfants.

9. Évaluer et améliorer l’efficacité des mesures de prévention à travers l’évaluation longitudinale de la violence interpersonnelle envers les enfants dans le sport.

C. Les stratégies de prévention devraient :

10. Inclure une formation obligatoire dans toutes les catégories de violence interpersonnelle contre les enfants, y compris la violence entre pairs, pour les personnes enfants dans le sport.

11. Établir des points de contact spécifiques au sport et indépendants pour un soutien, des conseils, plaintes et rapports (par exemple une ligne d’assistance).

12. Reconnaître le rôle important du personnel sportif dans la reconnaissance la violence interpersonnelle, la réception et le traitement des divulgations et le soutien qu’il doit avoir pour remplir ce  rôle de manière sûre et efficace.

13. Aborder la violence interpersonnelle contre les enfants à tous les niveaux du sport (du sport  récréatif de base au sport de compétition et d’élite) et être sensible aux risques accrus dans le sport de compétition.

D. La formation et l’éducation devraient :

14. Expliquez que la violence interpersonnelle contre les enfants peut se produire dans différents formes et que certaines formes (par exemple la violence entre pairs, la violence psychologique) sont plus répandues que les autres.

15. Faire comprendre que le risque de violence interpersonnelle à l’encontre des enfants pourrait augmenter au fur et à mesure que l’enfant va au-delà du sport récréatif.

16. Reconnaître que la violence interpersonnelle contre les enfants est un problème important pour les hommes et les femmes et que les garçons et les hommes peuvent être particulièrement sous-représentés dans les rapports officiels.

17. Reconnaître que les enfants qui pratiquent un sport peuvent avoir vécu des violences interpersonnelles dans d’autres contextes et que les adultes dans le sport peuvent être points de contact importants pour soutenir les enfants.

18. Reconnaître que la violence interpersonnelle dans le sport ne s’arrête pas à 18 ans.

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