Richard MAILHÉ Président du CROS OCCITANIE : « sur le terrain, nous sommes inquiets et nous nous interrogeons ».

Inquiet et aussi quelque peu découragé ou désabusé, Richard Mailhé le président du CROS Occitanie qui pourtant en a vu d’autres.

 » Je me sens mal à l’aise dans cette situation. J’aimerais savoir si vous partagez mon sentiment.
Je n’ai pas de prétention à représenter, ni à fédérer, j’ai juste envie qu’on se parle pour me sentir moins seul face à une situation qui m’inquiète et m’interroge. » Ces propos il les a écrits à ses collègues présidents des CROS et des CDOS.

L’objet du courrier : la crise au CNOSF !

Un vrai malaise sur le terrain

Nous avons pu échanger avec Richard Mailhé le président du CROS Occitanie suite à l’envoi du courrier. « J’ai eu plusieurs retours depuis l’envoi de ce courrier, ce sentiment de malaise est partagé par tous sur le terrain ». « 40 anomalies ce n’est pas neutre, ça mérite qu’on s’inquiète  » Si je fais ça chez moi … » « Mais pourquoi les fédérations ne réagissent pas ?  » s’inquiètent ses collègues.

Dans son courrier, Richard Mailhé s’interrogeait  » si j’ai bien compris, la présidente et le trésorier ont relevé près de 40 anomalies financières qu’ils qualifient toutes d’erreurs involontaires. D’où le malaise, et ce, d’autant plus qu’il semble aujourd’hui que l’on veuille faire table rase du passé. Sans jamais nous consulter, nos représentants au CA votent systématiquement la confiance en l’équipe actuelle. »

« Où est le plus haut niveau d’exigence morale réclamé par la Ministre pour les fédérations et en particulier la FFR ? »

« Peut-on raisonnablement penser que ces propos ne s’adressent qu’au seul rugby alors que les Jeux vont suivre juste après ? » écrit le président du CROS qui d’ailleurs ne comprend pas pourquoi face à ces nombreuses affaires dans les fédérations, le CNOSF reste muet.

« Nous sommes loin de la charte olympique »

C’est sans doute ce qui le décourage le plus, que le CNOSF n’applique pas à la lettre les règles fondamentales d’ « éthique et de bonne gouvernance ». Quant à la charte d’éthique et de déontologie du CNOSF l’article 17 stipule que « Les dirigeants des organisations sportives exercent leurs fonctions en toute probité, intégrité, impartialité et transparence. Ils préviennent tout conflit d’intérêts. » Sans commentaire.

Et de conclure notre entretien. « Il serait temps que le CNOSF reviennent aux fondamentaux de l’olympisme. »