Réforme de la formation des enseignants d’EPS : Une catastrophe annoncée selon le SNEP-FSU
Face à une réforme jugée précipitée et déséquilibrée, le Coralie Benech, Co-Secrétaire Générale du SNEP-FSU dénonce une déstructuration profonde de la formation des futur·es enseignant·es d’EPS. Moins de formation disciplinaire, moins de postes, et davantage de précarité pour les étudiants
Le SNEP-FSU alerte sur les effets néfastes de la nouvelle réforme de la formation des enseignants, qui réduit les volumes consacrés à la préparation disciplinaire au profit du concours, affaiblissant la qualité des apprentissages. La situation budgétaire et politique, marquée par la démission de François Bayrou, fait craindre un maintien du faible nombre de postes, alors que le syndicat revendique 1 500 postes pour 2025. Le SNEP dénonce aussi l’exclusion des non-lauréat·es de certaines universités (Lille, Metz, Rennes, Caen, Nancy), poussant nombre d’étudiants vers les prépas privées. La question du sauvetage aquatique illustre également une gestion rigide et inadaptée du calendrier. Pour le syndicat, cette réforme improvisée plonge étudiants et formateurs dans l’incertitude ; il exige l’ouverture immédiate de places en master 2E pour les candidats recalés, afin de préserver leur parcours et la qualité de la formation des enseignants d’EPS.