PLF 2025 : Ministère des Sports – 19,3 %, Ministère de la Culture + 0,3 %. C’est quoi le problème avec le sport ? par Patrick Bayeux

Alors que la France vient de vivre une année 2024 marquée par l’organisation des JOP #Paris2024 historiques, l’annonce du Projet de Loi de Finances (PLF) 2025 vient briser l’élan national en faveur du sport. Le ministère des Sports est frappé d’une baisse drastique de son budget de 19,3 %, tandis que celui de la Culture bénéficie augmentation de 0,3 % dans un contexte nous dit-on où tous les ministères sont mis à contribution.

On peut m’expliquer que avec le jeux des autorisations de programme et de crédit de paiement la baisse est moindre, … Cette asymétrie est révoltante : comment peut-on expliquer une telle diminution des ressources allouées au sport, alors même que le gouvernement s’était engagé à léguer un héritage durable au mouvement sportif et à encourager la pratique du sport pour tous ?

Le mouvement sportif va-t-il réagir ?

Le mouvement sportif français peut-il rester silencieux face à une telle diminution de ses moyens ? En choisissant de réduire le budget du ministère des Sports de 19,3 %, alors que celui de la Culture est augmenté de 0,3 %, le gouvernement semble établir une hiérarchie des priorités qui méprise l’importance croissante du sport dans notre société.

Ce désengagement budgétaire va-t-il se transformer en levier de mobilisation pour exiger du gouvernement qu’il réponde à ses engagements, en particulier ceux liés à la promotion de la pratique physique et sportive pour tous ?

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Pourquoi organiser des jeux d’hiver dans les Alpes en 2030 ?

Comment prétendre organiser de nouveaux Jeux dans de telles conditions ? Organiser les Jeux Olympiques ne peut se résumer à un exploit ponctuel : c’est une responsabilité qui doit se prolonger bien après la cérémonie de clôture. Si la France souhaite véritablement prétendre à l’accueil des Jeux d’hiver 2030, elle doit démontrer son soutien indéfectible au mouvement sportif. Punir financièrement le sport dans l’immédiat ne fera qu’alimenter les critiques et ternir l’héritage d’événements pourtant qualifiés de « Jeux historiques ».