Plan national d’adaptation des pratiques sportives au changement climatique : 30 mesures dont 6 principales d’ici 2030
Le plan national d’adaptation des pratiques sportives au changement climatique 2024-2030 liste les effets du changement climatique sur le sport et 30 mesures à mettre en place d’ici 2030.
Fruit d’un travail collaboratif avec l’ensemble des acteurs du sport de près de deux ans, ce rapport offre un panorama de l’ensemble des conséquences du changement climatique sur le sport et liste 30 mesures d’adaptation, dont 6 principales. Il s’agit de préparer et permettre une adaptation des pratiques sportives conformément à la trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC). Il représente la contribution du Sport au PNACC-3, publié pour consultation en octobre 2024. Il constitue un point de départ, et a vocation à être revu et adapté si les hypothèses de réchauffement évoluent.
Les 6 principales mesures d’adaptation du sport au changement climatique
- Mener des études de vulnérabilité du sport au changement climatique suivant la TRACC pour
connaître par site sportif et par discipline les conditions (climatiques…) d’une pratique sportive
en toute sécurité.
Par exemple, une étude de vulnérabilité des sports d’hiver face au changement climatique.
- Concevoir et déployer, pour les décideurs du sport et les sportifs de haut niveau, un programme
commun de sensibilisation et de formation aux enjeux d’adaptation au changement climatique.
À l’image du dispositif « Mon parcours transition écologique » conçu pour les cadres supérieurs
de l’État.
Dans le prolongement d’événements déjà existants pour les sportifs tels que le « Climate sport
camp » ou « Sport for future ». - Éco-conditionner les aides publiques en instaurant des critères de résilience au changement
climatique et de sobriété.
Par exemple, les financements du plan « 5 000 terrains de sport – Génération 2024 » de l’ANS. - Pérenniser, au sein de chaque fédération ou dans le cadre de grands évènements sportifs
accompagnés par l’État, des recommandations et des règles de pratiques « adaptées » lorsque les
conditions climatiques et les ressources minimales nécessaires pour pouvoir assurer les pratiques
en toute sécurité ne sont pas réunies.
Par exemple, pratique du Touch rugby quand le terrain est trop sec. - Expérimenter des solutions d’accompagnement d’évolution des métiers vulnérables au
changement climatique.
Par exemple, des passerelles entre diplômes permettant la polyvalence des encadrants et le
développement du multi-activité. - Assurer, dans le cadre d’une instance partenariale, le suivi de la mise en oeuvre et des résultats du
PNACC sport.
Le document de synthèse
Le rapport